La pièce nous parle du temps perdu et retrouvé, de familles décimées qui se recomposent, d’amants séparés qui se retrouvent. Ménageant sans cesse des allers et retours entre tragédie et comédie. CYMBELINE est un véritable feu d’artifice où le maître, semblable au Picasso des derniers jours, se joue de toutes les ficelles de son art pour tout à la fois, nous ensorceler et nous enseigner une certaine sagesse.Shakespeare est éternel ! Il est mort il y a 400 ans et pourtant il est toujours parmi nous. A travers ses histoires de roi, de jeune prince ou de paysan il raconte ce que nous sommes, des hommes.
« Dans les royaumes du Nord, toutes les mines sont renfrognées : pas un visage n’ose se distinguer de celui du roi contrarié. » Le pauvre Cymbeline pleure la disparition de ses deux fils et de sa femme. Il s’apprête, sous l’emprise de la nouvelle reine, à donner en mariage sa fille Imogène au fils de sa marâtre qui dès lors pourra devenir roi. Le prince Cloten, « créature trop mauvaise pour j’en dise du mal » Mais l’amour se joue des manigances : La princesse vient de s’unir à Leonatus « un être tel qu'à fouiller tous les recoins de la terre Pour trouver son pareil, il manquerait toujours quelque chose À celui qu'on pourrait lui comparer. » Banni par le roi celui-ci se réfugie dans les royaumes du sud. Eloignés l’un de l’autre, nos amoureux devront chacun affronter les complots, les mensonges et les doutes...
Mise en scène Matthieu Cessac. Avec Gwendoline Ansel, Nolwenn Bonade, Gwenninenn Bonade, Mathilde Despas, Christelle Fauvet, Adélaïde Floucaud, Shannon Lahore, Mado Muller, Kasia Myszka, Mathilde Pestourie , Mathilde Silvestre, Sixtine Talvard, Ines Tir, Alexandre Ansel, Nathan Bonnard, Thomas Chaptal, Romain, Chaptal, Axel Mouton, et Enzo Padovan, Scénographie Alexandre Ansel, Costumes Maila Chevallier, lumières Patrick Guillaumat, Décors Christophe Ansel.