Si l'IA est avant tout un outil, qui n'est ni à diaboliser ni à encenser, il s'agit de réfléchir à l'utilisation qu'on veut en faire en démocratie. Pour 2024, il y a beaucoup d'enjeux électoraux importants à travers le monde et bien sûr l'IA va rentrer dans le débat d'une manière ou d'une autre. Elle peut y entrer de manière positive en aidant les lecteurs à y voir clair, en aidant aussi les personnes qui se présentent aux élections à penser leurs programmes, présenter leurs idées. Cela n'est pas négatif en soi mais elle peut aussi participer d'une confusion générale, d'une manipulation des opinions, dans contexte où on ne sait plus bien qui dit quoi et qui fait quoi. Comment veiller à cet quilibre : à la fois oser voir l'IA comme un appui démocratique potentiel mais aussi ne pas sous-estimer la menace démocratique qu'elle peut générer ?