Il peut avoir un style brutal, voire trash, des couleurs criardes, être en noir et blanc. Il peut être poétique, morbide, traiter de sexe, de violence, de monstres, être pure provocation, être d’une sobriété redoutable ou exploser par ses formes multiples. Il peut être photocopié, imprimé en offset, sérigraphié, linographié, tétragraphié, en riso, façonné à la main, en atelier, dans la cuisine, à même le sol ou sur le coin d’une table, seul ou à plusieurs, tiré à 10, 30, 50, 100, 300 exemplaires, rarement plus, sans texte, avec texte, mêlant dessins, collages, photographies, trituré dans tous les sens, souvent pour choquer, interpeler mais pas que. A cheval entre le livre d’artiste, la bande dessinée et l’imagerie contestataire. Il n’obéit à aucune règle sauf à celle qu’il s’impose.
Il est proche du livre mais ce n’est pas un livre, c’est un graphzine !!!
N'hésitez pas à venir voir la superbe exposition des graphzines de la bibliothèque Forney à la médiathèque de la Canopée