Quel est l’opposé de la peur ?
Le désir peut-être…
Qu’est ce qui nous pousse à aller vers ?
Le Mouvement de la peur est irrégulier.
On peut se noyer en soi-même.
On peut chuter à l’intérieur de soi.
La psychologie de l’être en proie à la peur est organique.
Notre corps a toujours peur avant notre esprit.
Quand la peur se déclenche, nous sommes emportés par un flux d’émotions contradictoires.
Si la peur est irrationnelle, nous produisons la terreur avec notre seul esprit. Nous créons de
l’imaginaire et nous en rions après coup.
Si la peur est rationnelle, elle nous sauve puis s’installe tragiquement en nous.
Dans notre société, nous nous habituons hélas à des peurs rationnelles, acceptons la guerre, le
racisme et dans le même temps avons peur de notre ombre.
La peur de la peur c’est très burlesque.
Ce sera l’occasion de prendre du recul sur nos frayeurs quotidiennes et face à la Macabre de faire
preuve d’auto-dérision.
Entre Légéreté et Gravité.
Entre Petits Sursauts et Grandes Frayeurs.
Mise en scène & direction d’acteurs : Martine Dupé
Texte : Fred Abrachkoff
Avec : Priscilia Boussiquet, François Delime, Sammy Pelgris
Écriture gestuelle : Norman Taylor
Son : Brice Payen / Lumière et Scénographie : Thierry Grasset
Conseils artistiques : Jos Houben / Costumes : Florence Laforge