Inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, l’ancienne maison close « Aux Belles Poules » est le seul établissement dont le décor est resté quasiment intact. Contrairement aux autres lupanars parisiens comme « Le Sphinx », « Le Chabanais » ou le « One Two Two », qui aujourd’hui, ont complètement disparu.
Ses magnifiques mosaïques, céramiques et fresques érotiques sont l’ultime témoignage d’une esthétique bourgeoise qui dissimulait l’exploitation et la vulnérabilité des femmes.
En 1948, 2 ans après la loi dite Marthe Richard qui met définitivement fin à toutes les « maisons de tolérance », le lieu ferme, se transforme et connaît d’autres vies.
Ce n’est qu’en 2011, alors jeune cheffe d’entreprise, que Caroline Senot rachète le local pour y installer ses bureaux et découvre cette pépite architecturale et historique.
Lors d’une visite-conférence, elle vous expliquera l’histoire folle de ce lieu et reviendra sur l’histoire méconnue des maisons closes et de la prostitution à Paris.