DANS LE CADRE DES JOURNÉES EUROPÉENNE DU PATRIMOINE
Marseille, ville romantique ?
Contre toute attente, le XIXe siècle marseillais s’est révélé être un véritable foyer de passion musicale autour de l’œuvre de Beethoven. Bourgeois mélomanes, salons privés, orchestres amateurs et salles de concert ont contribué à faire de la cité phocéenne une pionnière dans la diffusion du génie de Bonn… parfois même avant Paris !
C’est cette histoire oubliée que fait revivre L’Armée des Romantiques dans un spectacle entre musique de chambre et récit historique, porté par le pianiste Rémy Cardinale, le violoniste Emmanuel Balssa, le violoncelliste Girolamo Bottiglieri et le comédien et metteur en scène Jean Manifacier.
Un festival ancré dans le patrimoine
Ce concert lance la seconde édition du festival Les Passions marseillaises, imaginé par L’Armée des Romantiques pour réaffirmer l’importance du romantisme dans l’histoire culturelle de Marseille. En partenariat avec des lieux emblématiques comme le Musée d’Histoire, le Conservatoire du Palais Carli ou le Théâtre de l’Œuvre, le festival redonne vie à une époque oubliée, à travers une programmation musicale exigeante et sensible.
Bientôt en scène : le piano Boisselot de 1841
Le festival accompagne également la renaissance d’un instrument d’exception : un piano marseillais de la célèbre manufacture Boisselot, restauré par le maître d’art Matthieu Vion. Un geste fort pour rendre justice à un pan méconnu du patrimoine musical local — et faire vibrer, à nouveau, le son du romantisme à Marseille.