« Anthropologie poétique d’un aborigène des coteaux »
De et par Bruno Rapin
(Tour du monde des endroits où il est évident qu’on se rencontrera)
Les fraises, hors sol ou de plein champ, s’interrogent et se révoltent. Soudain le coq devient un emblème gênant pour les voisins tandis que les cloches, au faîte des églises ou pendues au cou de belles vaches sont sujettes à débat.
Ces clochers qu’ils ré(ai)sonnent ou non, sont les symboles d’un rugby disparu tandis que les orchestres de râpes descendent en droite ligne des chari-varis.
Y a t’il de l’espoir quand les bêtes raves parties pulvérisent la fétuque et la luzerne ? Oui car, en nous, sommeille l’aborigène qui s’ignore à l’heure d’un néolithique n’en finissant pas de finir, malgré les ordinateurs et les lentilles ogm, impuissantes devant le caillou . Oui car notre destin s’échine à garder l’allure d’un joyeux bordel que seule la physique quantique reste apte à analyser, ou peut être la poésie..Ce qui revient au même.
L’aborigène des coteaux est un spectacle de café théâtre pour prouver que la ruralité est à l’avant-garde de la modernité.
Chansons et histoires à ne pas dormir debout mais écouter assis, guitare, banjo, ukulélé, tuyaux, covers gongs, cloches, grelots, boites à meuh sont au programme d’un spectacle où les aller- retours entre l’artiste et le public sont nombreux et presque toujours imprévisibles !!
En poésie et tendresse, cette anthologie poétique prétend proposer un tour du monde de l’âme humaine, du désert Australien au pays des Sames au delà du cercle polaire en passant par le Lot et Garonne et les îles Tuamotou… !!!