Bernard Szajner est un compositeur, théoricien de la musique et artiste plasticien. Il a sorti cinq albums de musique électronique innovante et avant-gardiste entre 1979 et 1983. Reconnu et apprécié par le public et les professionnels du milieu, Bernard Szajner a fait ses armes en tant que technicien lumière et effets visuels auprès d’artistes tels que Magma, Gong, Stomu Yamashta ou encore The Who. Dans les années 1970, il devient l’un des pionniers de l’utilisation artistique et commerciale des technologies laser. Son succès se mesure à la renommée des clients qui le sollicitent. Bernard Szajner s’inspire ensuite du roman Nova, de Samuel Delany, pour créer, en 1980, la harpe laser (ou Syringe), instrument qui inverse la relation classique entre musique et lumière, où la seconde est au service de la première. Avec cet outil artistique, la musique et les effets lumineux sont sur un pied d’égalité. L’audio et le visuel sont alors engagés dans une relation d’interdépendance unique. Aujourd’hui, il continue à développer d’autres instruments audiovisuels, en utilisant des dispositifs innovants comme le tactile ou l’holographie.
En 2012, il entreprit un retour aux sources en s’associant à l’artiste plasticien Yro pour remonter sur scène.

« Refus ! Refus de re-jouer la même musique ! Refus de l’ennui ! Chaque performance musicale doit être différente ! Une exploration musicale renouvelée pour Bernard Szajner… et pour le public ! Une aventure… une expérience… Une exploration ! Refus du « joli » ! Selon Szajner la musique doit absolument être belle… ou hideuse… jamais « jolie » ! 

Une expérience exigeante pour le public auquel il demande écoute, concentration et discernement afin que celui-ci trouve un chemin parmi la « touffeur » et l’enchevêtrement convulsif des sonorités qui se superposent à l’infini… jusqu’à ce que l’auditeur découvre – tout au profond d’une de ces strates… Une mélodie cachée, dissimulée… En fait, à chacun de ses disques (actuellement chez InFiné records) il à cultivé cette différence, qu’aucun disque ne ressemble au précédent, qu’aucune musique ne soit « jolie », exacerbation de la « violence », refus de la monotonie…