Stendhal est républicain.
Stendhal est bonapartiste de la première heure.
Stendhal est le moins sot des auteurs illustres selon Paul Valéry.
Mon père me disait qu’il rêvait d’être son ami. Ariel Garca-Varrdès m’invitait à le découvrir et le travailler au théâtre.
Tous les désirs de Stendhal se ramènent à un seul désir : celui de la vérité.Tous ses écrits serviront pour organiser un voyage en « Stendhalie » : Le Stendhal derrière Julien Sorel, celui derrière Fabrice Del Dongo, ou Lucien Leuwen, ou encore Henry Brulard et autres...
Une heure en scène avec Henry Beyle, le vrai nom de Stendhal, de sa jeunesse à sa cinquantaine. Cet Henry qui, âgé de dix ans, pensait contre son père bourgeois conservateur, au sujet du sort de Louis XVI, « J’espère que le traître aura été exécuté. »
Il dira plus tard: « Il y a plus, il y a bien pis, I am encore in 1835 the man of 1794 ».
Un seul en scène dirigé par Nicolas Oton. Entendre l’avant Marx qu’était Henry Beyle, l’avant Freud aussi dans sa quête de connaissance de l’être, et respirer, bien avant un Fanfan la tulipe, l’aventurier solaire sous le ciel de l’Italie, son paradis de femmes, d’opéras, de l’art de vivre, loin du faux tempérament de sa France, de Grenoble et de Paris.