Chistian Olivier [Les Têtes Raides] @Portobello
Chistian Olivier [Les Têtes Raides] @Portobello Book
Sun Oct 28, 2018 from 06:00 PM to 08:00 PM
2018-10-28 18:00:00 2018-10-28 20:00:00 Europe/Paris Chistian Olivier [Les Têtes Raides] @Portobello Reservations on : http://www.portobellorockclub.fr -- BEFORE AVANT   Ça fait déjà des lustres, des chandelles plutôt, que Christian Olivier œuvre dans l’art brut, musical et graphique. Avec ses Têtes Raides et ses Chats Pelés, il a batifolé de goualantes stéréo en affiches monochromes, de pochades festives en pochettes foldingues, d’accords en décors, entre instruments caustiques et matériaux hétéroclites. Homme des collectifs, Christian est aussi héros solitaire, quoiqu’entouré. À preuve, ses diverses collaborations, duos, lectures, ou musiques de films qui ont fait de cet amoureux de Prévert, Brassens et Desnos, un singulier interventionniste dadaïste bricolo, chanteur de ruades et artiste tendrement rude. Son premier album solo, On/Off il y a deux ans, marquait le penchant du loustic pour les guitares électriques et les décibels de nuit. Ce nouvel opus, aux couleurs et atmosphères étonnamment riches et lumineuses, renoue avec la veine "humaniste inquiet" de l’escogriffe au chapeau noir et au gosier d’airain. Avec une palette sonore entièrement renouvelée : "J’avais envie d’ouvrir d’autres portes" dit Christian. Grandes ouvertes, elles sont.   En février 2017, Christian est invité en Suisse à donner une lecture de textes de Prévert, textes qu’il met en musique. Parmi les autres intervenants, la comédienne Yolande Moreau. Les deux font vite la paire et la rencontre se poursuit sur un cd publié neuf mois après. Au printemps de la même année, Christian travaille sur la musique d’un film de la réalisatrice Hélène Médigue, On a 20 ans pour changer le monde, récit-documentaire écologique sur l’agriculture responsable et les gens qui la pratiquent, dans les salles dès le 11 avril 2018. Tous ces projets, ces rencontres, vont se croiser avec la genèse du nouvel album. Comme dit le responsable : " Dans l’album, il y a des bouts de musique démarrées pour le film et, à l’inverse, des bouts de chansons déclinées dans le film." Interférences prolixes.   C’est maintenant. Quatorze chansons, dont deux instrumentaux et une reprise. Un grand livre d’images sonores, petits films éclectiques où voisinent cordes, cuivres, piano, accordéon, scie musicale, synthés, percussions, mégaphone, électro folk et funk électrique, musique classique, rock, valse, fanfare et rythmes sud américains. Le thème ? Nous sommes à une période de transition inexorable, à la fois excitante et violente, à nous de la vivre en préservant ce à quoi nous tenons : amour, amitié, fraternité, liberté de penser et de créer. Espoir et vigilance, rêve et réalité.De l’intro, "Kids", prémices d’un manifeste des enfants du monde, au final, "Putain, putain" hymne européen emprunté au chanteur Arno, Christian Olivier déroule un long métrage musical aux personnages et aux univers différents mais cohérents. Avec ses moments tendres et fragiles en forme de symphonies de poche ("Esperanza" , "Métamorphose"), ses respirations joyeuses aux réminiscences "têteraidiennes" ("Kikadi" , "Ailleurs"), ses envolées world music ( "Le Bien du Mal", "Mi Corazon" ), ou ses chants de révolte à l’énergie communicative ("Non", "After Avant", "Shoot", "Love") et sa question fondamentale : "Mais jusqu’à quand nous restera-t-il un sentiment ?"Aux côtés du piano, de l’accordéon et de la guitare de Christian, officient entre autres le groupe néerlandais The Ex et le quatuor à cordes Salad. Un mélange rock et philharmonique à l’image des variations tonales et toniques du disque. Et les textes ? Quelqu’un capable de pondre une phrase comme "On va fermer les volets pour que la nuit soit seule dehors", ça s’appelle un poète, ou le qualificatif ne veut plus dire grand-chose...   La chanson "Mi Corazon" illustrée d’un clip vidéo, une tournée dans de petits lieux au printemps et à l’automne, la poursuite du spectacle Prévert (au théâtre du Rond-Point en janvier), un album de reprises des chansons des Têtes Raides version symphonique, un opéra en chantier sur le groupe, et, histoire de fêter les 30 ans de "Ginette", le vrai retour des Têtes Raides en 2019. Tel est l’agenda surbooké de Christian Olivier, l’homme orchestre. J’oubliais : notre héraut s’est mis dans la tête de faire chanter Emmanuel Macron et Angela Merkel sur sa reprise de "Putain putain". Il espère une réponse. En attendant, After Avant c’est beau, c’est chaud et c’est maintenant.   Philippe Barbot Portobello Rock Club, Avenue de Tourville, Caen, France SARL Portobello
Timezone :

BEFORE AVANT

 

Ça fait déjà des lustres, des chandelles plutôt, que Christian Olivier œuvre dans l’art brut, musical et graphique. Avec ses Têtes Raides et ses Chats Pelés, il a batifolé de goualantes stéréo en affiches monochromes, de pochades festives en pochettes foldingues, d’accords en décors, entre instruments caustiques et matériaux hétéroclites. Homme des collectifs, Christian est aussi héros solitaire, quoiqu’entouré. À preuve, ses diverses collaborations, duos, lectures, ou musiques de films qui ont fait de cet amoureux de Prévert, Brassens et Desnos, un singulier interventionniste dadaïste bricolo, chanteur de ruades et artiste tendrement rude. Son premier album solo, On/Off il y a deux ans, marquait le penchant du loustic pour les guitares électriques et les décibels de nuit. Ce nouvel opus, aux couleurs et atmosphères étonnamment riches et lumineuses, renoue avec la veine "humaniste inquiet" de l’escogriffe au chapeau noir et au gosier d’airain. Avec une palette sonore entièrement renouvelée : "J’avais envie d’ouvrir d’autres portes" dit Christian. Grandes ouvertes, elles sont.

 

En février 2017, Christian est invité en Suisse à donner une lecture de textes de Prévert, textes qu’il met en musique. Parmi les autres intervenants, la comédienne Yolande Moreau. Les deux font vite la paire et la rencontre se poursuit sur un cd publié neuf mois après. Au printemps de la même année, Christian travaille sur la musique d’un film de la réalisatrice Hélène Médigue, On a 20 ans pour changer le monde, récit-documentaire écologique sur l’agriculture responsable et les gens qui la pratiquent, dans les salles dès le 11 avril 2018. Tous ces projets, ces rencontres, vont se croiser avec la genèse du nouvel album. Comme dit le responsable : " Dans l’album, il y a des bouts de

musique démarrées pour le film et, à l’inverse, des bouts de chansons déclinées dans le film." Interférences prolixes.

 

C’est maintenant. Quatorze chansons, dont deux instrumentaux et une reprise. Un grand livre d’images sonores, petits films éclectiques où voisinent cordes, cuivres, piano, accordéon, scie musicale, synthés, percussions, mégaphone, électro folk et funk électrique, musique classique, rock, valse, fanfare et rythmes sud américains. Le thème ? Nous sommes à une période de transition inexorable, à la fois excitante et violente, à nous de la vivre en préservant ce à quoi nous tenons : amour, amitié, fraternité, liberté de penser et de créer. Espoir et vigilance, rêve et réalité.De l’intro, "Kids", prémices d’un manifeste des enfants du monde, au final, "Putain, putain" hymne européen emprunté au chanteur Arno, Christian Olivier déroule un long métrage musical aux personnages et aux univers différents mais cohérents. Avec ses moments tendres et fragiles en forme de symphonies de poche ("Esperanza" , "Métamorphose"), ses respirations joyeuses aux réminiscences "têteraidiennes" ("Kikadi" , "Ailleurs"), ses envolées world music ( "Le Bien du Mal", "Mi Corazon" ), ou ses chants de révolte à l’énergie communicative ("Non", "After Avant", "Shoot", "Love") et sa question fondamentale : "Mais jusqu’à quand nous restera-t-il un sentiment ?"Aux côtés du piano, de l’accordéon et de la guitare de Christian, officient entre autres le groupe néerlandais The Ex et le quatuor à cordes Salad. Un mélange rock et philharmonique à l’image des variations tonales et toniques du disque. Et les textes ? Quelqu’un capable de pondre une phrase comme "On va fermer les volets pour que la nuit soit seule dehors", ça s’appelle un poète, ou le qualificatif ne veut plus dire grand-chose...

 

La chanson "Mi Corazon" illustrée d’un clip vidéo, une tournée dans de petits lieux au printemps et à l’automne, la poursuite du spectacle Prévert (au théâtre du Rond-Point en janvier), un album de reprises des chansons des Têtes Raides version symphonique, un opéra en chantier sur le groupe, et, histoire de fêter les 30 ans de "Ginette", le vrai retour des Têtes Raides en 2019. Tel est l’agenda surbooké de Christian Olivier, l’homme orchestre. J’oubliais : notre héraut s’est mis dans la tête de faire chanter Emmanuel Macron et Angela Merkel sur sa reprise de "Putain putain". Il espère une réponse. En attendant, After Avant c’est beau, c’est chaud et c’est maintenant.

 

Philippe Barbot

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