Créations et improvisations pour piano, bols tibétains, carillons et autres sonorités délicates, afin de rendre hommage à ce compositeur et pianiste français dont la disparition, en 2018, n’a malheureusement pas permis la redécouverte qu’il méritait, ni aux musiciens de réévaluer l’importance historique de son œuvre. Kremski suscita l’admiration de Nadia Boulanger, Aaron Copland, Olivier Messiaen ou encore Igor Stravinsky. Son attrait pour la spiritualité bouddhiste et pour les musiques de Gurdjieff ou de Nietzsche l’a porté loin des cénacles de la musique contemporaine de son époque. Il souhaitait, avec sa musique, “faire naître chez l’auditeur un sentiment de paix, de sérénité, l’amener à une certaine tranquillité mentale, tout en le faisant vibrer intérieurement d’une manière très active”. Le défi est ici le même !