Julien Gracq, Du Bellay, Stendhal, Pascal Quignard et tant d’autres auteurs contemporains ont visité la capitale et les régions italiennes pour y respirer “l'esprit des lieux” et trouver des sources d'inspiration. “À Rome, tout est alluvion, tout est allusion”, a écrit Gracq. De son côté, le violoncelliste français Jean Barrière (1707-1747) a étudié en Italie, favorisant l’émancipation du violoncelle en tant qu’instrument soliste et en résonance émotionnelle avec la palette des sentiments. En mettant en dialogue textes littéraires et œuvres musicales, nous croisons des récits et des “impressions intérieures”, pour que palpitent des images évocatrices traversant les siècles, les paysages et les hommes.