La France compte près de 11 millions de km² de zone maritime sous juridiction nationale, dont près de 96,6 % situés dans les territoires ultramarins. Cet espace héberge plus de 47 000 espèces et l’on sait qu’à peine 10 % de la biodiversité marine est aujourd’hui connue. Ces espèces, et les écosystèmes qu’elles constituent avec leurs habitats nous offrent des services irremplaçables : la moitié de l’oxygène que nous respirons, près de 20 % des protéines que nous consommons, mais aussi de nombreuses molécules pharmaceutiques ou industrielles, des matériaux. L’océan absorbe l’essentiel de l’excès de carbone et de chaleur que nous produisons, évitant ainsi des dérèglements planétaires majeurs. Mais alors qu’une part croissante de notre économie exploite ces richesses, climatologues, biologistes, et même économistes tirent la sonnette d’alarme face à l’ampleur des dérèglements qui s’amorcent.

Notre société a devant elle un formidable chalenge, celui de réussir une transition qui permettra demain de vivre de l’océan sans en détruire les richesses, d’œuvrer sur l’océan sans l’altérer. Nombreux sont ceux qui ont déjà franchi le pas et découvrent un océan d’opportunités.