Pour le printemps, desoblique organise deux soirées de scènes partagées, les croisements chorégraphiques,offrant une opportunité de découvrir le travail de jeunes danseurs et de danse en formation. Mais ce n’est pas tout : d’autres artistes aux horizons variés se joindront également à cette carte blanche qui se tiendra au Coiseur.
PROGRAMMATION
Vendredi : 20h00
- De Méduse à Gorgone - par la Cie Danse et Scène / Chorégraphes : Delphine Baron Papazian avec la participation de Ruth Miro Salvador (15')
"Cet extrait de création interroge notre perception de la beauté à travers une réinterprétation du mythe de Méduse, personnage à la croisée de la grâce et de la monstruosité.
Belle Prêtresse dévouée à Athéna, Méduse victime de l’injustice divine subit une transformation tragique, elle devient une créature fascinante et redoutée, mi-humaine, mi-animale. Cette hybridité, au cœur de son identité, est une force, et trouve un écho dans la diversité stylistique de la pièce, qui mêle danse jazz, contemporaine et néo-classique, pour explorer sa métamorphose. Dans une relecture du mythe, face à Persée, reprendra-t-elle le contrôle de son destin et triomphera-t-elle de son bourreau ?"
- Fan Dance - La danse des éventails (reprise de pièce de Andy de Groat) - par la compagnie Lalyre / Transmission : Margot Rémond et Katy Béziex (4'30)
"Fan dance (la danse des éventails) est un mélange étrange de pas simples mais inhabituels, enrichis par des mouvements de bras précis et par un espace aléatoire en constante évolution. Un bref hymne à la beauteé géométrique, à la musicalité dansante,... à la coordination physique, mentale et sensorielle... à la discipline du groupe et à la liberté personnelle." (Andy de Groat)
Andy de Groat (1947-2019) : Chorégraphe américain installé en France depuis les années 80 dont le travail riche et varié repose sur un mélange des genres, des techniques et des personnalités.
- À l'encontre de l'autre - par le groupe À l'Isle on danse / Chorégraphe : Pauline Carles (12')
"Chaque individu, porté par ses singularités, cherche à s'affirmer tout en se heurtant aux dynamiques collectives. Certains corps trouvent refuge dans l'ensemble, d'autres luttent pour exister à contre-courant. Ces corps se croisent, s'unissent et se dispersent. Entre force du groupe, peurs et frustrations, ils traduisent ces flux d'émotions contradictoires présents dans les interactions humaines...parfois chaotiques, souvent lumineuses, mais toujours en quête de sens et de mouvement."
- Just on Time de Thomas Guerry - par la Formation danseur desoblique (15')
"Just on Time nous questionne joyeusement sur notre rapport au temps — de sa perception à son emprise.
Un jeu avec le temps.
S’accorder. S’attendre. Être prêt.
L’urgence nous rassemble… mais vers où ?
On court, on agit, sans toujours savoir pourquoi.
Le corps questionne, vacille, résiste.
Sommes-nous maîtres du tempo… ou simples battements dans une cadence imposée ?"
- Vincent - par le Annecy Ballet Junior / Direction artistique : Delphine Torzuoli (10')
“Inspiré de la vie et des œuvres de Vincent Van Gogh, cet extrait s’appuie sur l’autoportrait, concept utilisé pour plus de 40 créations de l’artiste.
Ici, nous interrogeons notre rapport au cadre, la façon dont notre regard se pose sur notre propre miroir, fait de peau, de chair et d’os.
Si Van Gogh devait affronter son image, oscillant aux frontières du génie et de la folie en quête d’identité, savons-nous ce que nos yeux sont capables de traduire de ce qu’il se cache derrière le portrait de l’homme au pinceau?”
- TENIR. - par le Jeune Ballet desoblique / Chorégraphes : Groupe Nuits (20')
"Comment faire lorsque plus rien ne tient ? S’agit-il de s’accrocher ? Comment s’adapter, seul, à deux, ensemble à l’inévitable gravité ? Que mettons-nous en œuvre pour que ce qui tient ne s’effondre pas ? Tenir, repousser, chercher le point de rupture et profiter du chemin jusqu’au moment où ça lâche, observer la chute et, enfin, faire avec. Cinq jeunes femmes tentent de tenir bon et de profiter du groupe pour s'élever et sentir la force qui les unit"
Samedi : 20h00
- Just on Time de Thomas Guerry - par la Formation danseur desoblique (15')
"Just on Time nous questionne joyeusement sur notre rapport au temps — de sa perception à son emprise.
Un jeu avec le temps.
S’accorder. S’attendre. Être prêt.
L’urgence nous rassemble… mais vers où ?
On court, on agit, sans toujours savoir pourquoi.
Le corps questionne, vacille, résiste.
Sommes-nous maîtres du tempo… ou simples battements dans une cadence imposée ?"
- CHER TRAINING de Marion Blanchot - par le Jeune Ballet Lignes Urbaines (18')
"Entraînement :
1. Communication d'un mouvement, mouvement par lequel une personne se trouve déterminée à agir;
2. Exercice, habitude, préparation;
L'entraînement, c'est à la fois un moment avec soi et un moment avec les autres. C'est le moment du dépassement. De tout ce que l'on vit lorsque l'on est danseur, dans le fond, c'est le training qu'on préfère."
- De la lumière dans les fissures - par le groupe amateur du CfdD / Chorégraphe : Amandine Faurite (8')
"De la lumière dans les fissures parle de tout ce qui fait qui nous sommes. Tous ces petits morceaux de nous qui font notre tout.
Nous parlons de souvenirs qui ont été nous l’espace d’un instant, et quelque part, pour toujours.
Comment nous naviguons d’un bout de nous à l'autre, se passant le relais, circulant, s’accumulant… Comment trouver la puissance en nous et dans le collectif. Parfois être porté, d'autres fois, se laisser emporter. Et puis, il y a nos fissures, nos instabilités qui font aussi partie de nous, indéniables sur nos chemins.
Mettons de la lumière dans nos fissures, car comme tout le reste, elles sont le reflet de la vie, du mouvement, la célébration que rien n’est figé, et que tout peut bouger."
- TENIR. - par le Jeune Ballet desoblique / Chorégraphes : Groupe Nuits (20')
"Comment faire lorsque plus rien ne tient ? S’agit-il de s’accrocher ? Comment s’adapter, seul, à deux, ensemble à l’inévitable gravité ? Que mettons-nous en œuvre pour que ce qui tient ne s’effondre pas ? Tenir, repousser, chercher le point de rupture et profiter du chemin jusqu’au moment où ça lâche, observer la chute et, enfin, faire avec. Cinq jeunes femmes tentent de tenir bon et de profiter du groupe pour s'élever et sentir la force qui les unit".
L'équipe du bar vous accueille une heure avant le début de la représentation.
Attention : la configuration de la salle ne nous permet pas de faire entrer les retardataires.
Le Croiseur - 4 rue Croix-Barret 69007 Lyon
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