Première Guerre Mondiale.

Le monde sombre dans l’horreur d’un conflit d’une ampleur jamais égalée.

Nombreux sont les esprits marqués par cette boucherie.

C’est le cas notamment de deux poètes britanniques le jeune Siegfried Sassoon qui dans son poème Aftermath 1920 implore le monde de ne jamais oublier et Rudyard Kipling le fameux auteur du Livre de la Jungle qui, dans ses Epitaphs of The War 1919 immortalise en quelques épigrammes les victimes insensées de la guerre.

 

Le compositeur américain John Frederick Hudson emprunte les textes de ces deux auteurs et les mêle habilement à ceux du poète de l’antiquité latine Horace qui, dans ses Odes 23 écrit qu’« il est doux et honorable de mourir pour sa patrie » (« Dulce et decorum est pro patria mori») Contradictions entre glorification de la mort au combat et cruelle réalité de la guerre se côtoient ainsi dans l'oeuvre de JF Hudson.

 

Proposées pour la première fois dans cette version pour voix et piano quatre mains, écrite spécialement pour l’Ensemble Leszczynski, Epitaphs of War est une oeuvre poignante commandée pour commémorer le centenaire de l‘Armistice de la Première Guerre mondiale.

 

Au delà des récits traditionnels de batailles et de héros, la pièce offre une réflexion sur les multiple aspects du conflit.

 

À travers une musique empreinte parfois d'angoisse, de douleur, mais aussi de l’intensité de l’héroïsme et de l’espoir que les générations futures n’oublieront jamais, l'oeuvre constitue un hommage vibrant à ceux qui ont souffert et péri au cours de l'une des périodes les plus sombres de l'histoire mondiale Elle nous rappelle notre devoir de mémoire.