visite guidée expo « MARY CASSATT, UNE IMPRESSIONNISTE AMÉRICAINE À PARIS » avec michel lhéritier
la plus américaine des peintres impressionnistes !
visite guidée expo « MARY CASSATT, UNE IMPRESSIONNISTE AMÉRICAINE À PARIS » avec michel lhéritier Book
Sat Mar 17, 2018 to Thu May 10, 2018
2018-03-17 10:00:00 2018-05-10 13:00:00 Europe/Paris visite guidée expo « MARY CASSATT, UNE IMPRESSIONNISTE AMÉRICAINE À PARIS » avec michel lhéritier Reservations on : https://www.billetweb.fr/expo-mary-cassatt-une-impressionniste-am-ricaine-paris-visite-guidee-avec-michel-lheritier -- musée Jacquemart-André     Rdv À L’EXTÉRIEUR, 158 boulevard Haussmann 75008 Paris métro 9, 13 Miromesnil ou Saint-Philippe du Roule / RER A Charles de Gaulle-Étoile / bus 22, 43, 52, 54, 28, 80, 83, 84, 93   samedi 17 mars     10:00   dimanche 25 mars 11:15   jeudi 29 mars         12:45   attention : N’ACHETEZ AUCUN BILLET D’ENTRÉE Le tarif 11€ : - comprend la conférence, - ne comprend pas l’entrée coupe-file + écouteurs 15€, à régler en ESPÈCES au point de rendez-vous Michel Lhéritier, guide-conférencier  06 78 31 56 53 N’ACHETEZ AUCUN BILLET D’ENTRÉE gratuité, réduction : cliquez ici   Mary Cassatt (1844–1926), considérée de son vivant comme la plus grande artiste américaine, a vécu près de soixante ans en France. C’est la seule peintre américaine à avoir exposé avec le groupe des impressionnistes à Paris. L’exposition est la première rétrospective de son œuvre depuis plus de 100 ans. Elle réunit une cinquantaine d’œuvres, huiles, pastels, dessins et gravures, qui, accompagnés de divers supports documentaires, racontent l’histoire d’une Américaine à Paris. Les prêts proviennent des plus grands musées américains : la National gallery of art de Washington, le Metropolitan museum of art de New York, le Museum of fine arts de Boston, le Philadelphia museum of art ou la Terra foundation à Chicago ; européens : le musée des beaux-arts de Bilbao, la fondation Calouste Gulbenkian de Lisbonne, la fondation Bührle de Zurich ; français : les musées d’Orsay et du Petit Palais, l’INHA, la BnF, ainsi que de nombreuses collections privées.  L’intérêt dont Cassatt a toujours fait preuve pour les personnages plongés dans leurs pensées, qu’ils soient seuls, en famille ou dans un contexte social se révèle dans son approche moderne du sujet traditionnel de la mère à l’enfant qui lui a valu une reconnaissance internationale. De nombreuses facettes familières de l’impressionnisme et du postimpressionnisme ainsi que de nouveaux éléments qui relèvent de l’identité farouchement américaine de Cassatt sont illustrés ici. En tant qu’Américaine et que femme, elle a su se frayer un chemin dans le monde masculin de l’art français et réconcilier ces deux univers. Lorsqu'en 1877, son dernier tableau est refusé par le Salon, Degas l'encourage à exposer à la 4ème exposition des peintres impressionnistes en 1879. Elle y montre son tableau Lydia dans une loge portant un collier de perles et La tasse de thé et y envoie onze peintures. Figure atypique dans le groupe des impressionnistes, portraitiste plus que paysagiste, elle les rejoint dans son goût pour le travail en extérieur, son sens des couleurs et sa recherche du réalisme qui n'est pas incompatible avec une forme de lyrisme et de sentimentalisme. Elle s'entretient fréquemment avec Degas, admire Pissarro aux côtés duquel le hasard la fait travailler et se lie d'amitié avec Berthe Morisot. Après la mort de sa sœur en 1882, Mary se lance dans une série de portraits de mères et d'enfants qui devient son sujet privilégié. Mary Cassatt participe ensuite aux 5ème et 6ème  expositions impressionnistes mais, suivant Degas, elle refuse d’exposer à la 7ème  de 1882. Lorsqu’en 1891, la Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs et graveurs français exclut de l'exposition chez Durand-Ruel les artistes nés à l'étranger, Mary Cassatt, indignée, loue chez le même Durand-Ruel, deux salles pour exposer ses tableaux et ceux de Pissarro.       En 1890, la découverte de la gravure japonaise est l'occasion d'un infléchissement : Utamaro et Toyokuni, maîtres de l'estampe japonaise l'influencent fortement, même si elle n'adopte pas la technique de la xylographie, caractéristique des productions extrême-orientales. Elle lui préfère la taille-douce, la pointe sèche, l'eau-forte et l'aquatinte. Son talent pour cette dernière technique, difficile, lui vaut une grande admiration de ses confrères. Les expositions particulières chez Durand-Ruel ou chez Ambroise Vollard sont suivies d’autres : New York (1895-1903) ou Manchester (1907). Selon Segard, c'est durant la période 1890-1910 qu'elle atteint le sommet de son art, synthèse heureuse entre l'ascétisme de la gravure japonaise et l'abondance de coloris de sa période impressionniste, évoluant au gré de son humeur entre ces différentes tendances. Son père meurt en 1891, sa mère en 1895 et son frère Gardner en 1911. Ces décès l'affectent profondément et Mary souffre d'une dépression. Le diabète et la cataracte lui abîment la vue, elle cesse de peindre en 1914, et devient définitivement aveugle en 1921. Décédée le 14 juin 1926, elle est enterrée dans la tombe familiale du Mesnil-Théribus. Amie d’Edgar Degas, elle est souvent rattachée à l'impressionnisme qui a une réelle influence sur son œuvre précoce. Ses peintures, ses gravures et ses dessins de maturité doivent cependant plutôt être comparés à ceux des peintres post-impressionnistes : Toulouse-Lautrec ou les Nabis, avec qui elle partage un net intérêt pour les peintres et graveurs de l'ukiyo-e du Japon. Musée Jacquemart-André, 158 Boulevard Haussmann, Paris, France Michel Lhéritier EI
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musée Jacquemart-André

 
 
Rdv À L’EXTÉRIEUR, 158 boulevard Haussmann 75008 Paris
métro 9, 13 Miromesnil ou Saint-Philippe du Roule / RER A Charles de Gaulle-Étoile / bus 22, 43, 52, 54, 28, 80, 83, 84, 93
 
samedi 17 mars     10:00
 
dimanche 25 mars 11:15
 
jeudi 29 mars         12:45
 

attention : N’ACHETEZ AUCUN BILLET D’ENTRÉE

Le tarif 11€ :

- comprend la conférence,

- ne comprend pas l’entrée coupe-file + écouteurs 15€, à régler en ESPÈCES au point de rendez-vous

Michel Lhéritier, guide-conférencier  06 78 31 56 53

N’ACHETEZ AUCUN BILLET D’ENTRÉE

 
Mary Cassatt (1844–1926), considérée de son vivant comme la plus grande artiste américaine, a vécu près de soixante ans en France. C’est la seule peintre américaine à avoir exposé avec le groupe des impressionnistes à Paris. L’exposition est la première rétrospective de son œuvre depuis plus de 100 ans. Elle réunit une cinquantaine d’œuvres, huiles, pastels, dessins et gravures, qui, accompagnés de divers supports documentaires, racontent l’histoire d’une Américaine à Paris. Les prêts proviennent des plus grands musées américains : la National gallery of art de Washington, le Metropolitan museum of art de New York, le Museum of fine arts de Boston, le Philadelphia museum of art ou la Terra foundation à Chicago ; européens : le musée des beaux-arts de Bilbao, la fondation Calouste Gulbenkian de Lisbonne, la fondation Bührle de Zurich ; français : les musées d’Orsay et du Petit Palais, l’INHA, la BnF, ainsi que de nombreuses collections privées. 
L’intérêt dont Cassatt a toujours fait preuve pour les personnages plongés dans leurs pensées, qu’ils soient seuls, en famille ou dans un contexte social se révèle dans son approche moderne du sujet traditionnel de la mère à l’enfant qui lui a valu une reconnaissance internationale. De nombreuses facettes familières de l’impressionnisme et du postimpressionnisme ainsi que de nouveaux éléments qui relèvent de l’identité farouchement américaine de Cassatt sont illustrés ici. En tant qu’Américaine et que femme, elle a su se frayer un chemin dans le monde masculin de l’art français et réconcilier ces deux univers.
Lorsqu'en 1877, son dernier tableau est refusé par le Salon, Degas l'encourage à exposer à la 4ème exposition des peintres impressionnistes en 1879. Elle y montre son tableau Lydia dans une loge portant un collier de perles et La tasse de thé et y envoie onze peintures. Figure atypique dans le groupe des impressionnistes, portraitiste plus que paysagiste, elle les rejoint dans son goût pour le travail en extérieur, son sens des couleurs et sa recherche du réalisme qui n'est pas incompatible avec une forme de lyrisme et de sentimentalisme. Elle s'entretient fréquemment avec Degas, admire Pissarro aux côtés duquel le hasard la fait travailler et se lie d'amitié avec Berthe Morisot. Après la mort de sa sœur en 1882, Mary se lance dans une série de portraits de mères et d'enfants qui devient son sujet privilégié.
Mary Cassatt participe ensuite aux 5ème et 6ème  expositions impressionnistes mais, suivant Degas, elle refuse d’exposer à la 7ème  de 1882. Lorsqu’en 1891, la Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs et graveurs français exclut de l'exposition chez Durand-Ruel les artistes nés à l'étranger, Mary Cassatt, indignée, loue chez le même Durand-Ruel, deux salles pour exposer ses tableaux et ceux de Pissarro.
 
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En 1890, la découverte de la gravure japonaise est l'occasion d'un infléchissement : Utamaro et Toyokuni, maîtres de l'estampe japonaise l'influencent fortement, même si elle n'adopte pas la technique de la xylographie, caractéristique des productions extrême-orientales. Elle lui préfère la taille-douce, la pointe sèche, l'eau-forte et l'aquatinte. Son talent pour cette dernière technique, difficile, lui vaut une grande admiration de ses confrères. Les expositions particulières chez Durand-Ruel ou chez Ambroise Vollard sont suivies d’autres : New York (1895-1903) ou Manchester (1907). Selon Segard, c'est durant la période 1890-1910 qu'elle atteint le sommet de son art, synthèse heureuse entre l'ascétisme de la gravure japonaise et l'abondance de coloris de sa période impressionniste, évoluant au gré de son humeur entre ces différentes tendances.
Son père meurt en 1891, sa mère en 1895 et son frère Gardner en 1911. Ces décès l'affectent profondément et Mary souffre d'une dépression. Le diabète et la cataracte lui abîment la vue, elle cesse de peindre en 1914, et devient définitivement aveugle en 1921. Décédée le 14 juin 1926, elle est enterrée dans la tombe familiale du Mesnil-Théribus.

Amie d’Edgar Degas, elle est souvent rattachée à l'impressionnisme qui a une réelle influence sur son œuvre précoce. Ses peintures, ses gravures et ses dessins de maturité doivent cependant plutôt être comparés à ceux des peintres post-impressionnistes : Toulouse-Lautrec ou les Nabis, avec qui elle partage un net intérêt pour les peintres et graveurs de l'ukiyo-e du Japon.

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