James Baker
Du haut de ses 22 ans, James Baker n’a pas peur de grand-chose. Il faut dire qu’à l’âge où certain·e·s tardent à quitter le nid, le kid a déjà̀ quelques heures de vol au compteur. Aussi à l’aise avec un micro que derrière la caméra ou sur les réseaux, James Baker navigue effrontément entre les disciplines avec une aisance toute contemporaine.
Pas besoin de s'embarrasser des étiquettes, il les refuse. Le jeune artiste originaire de la banlieue parisienne use des codes du rap, de l’énergie de la pop et du groove de la funk pour se tailler un costume sur mesure qui lui colle parfaitement à la peau. Un pari réussi qui lui permet de trouver un écho dans une génération dont il porte haut et fort la voix avec son timbre grave et ses punchlines incisives, bourrées d’humour et d’auto-dérision.
1ère Partie : Ian Caufield
Comme tout droit sorti d’un film de Larry Clark, Ian Caulfield renverse l’idée d’insouciance regrettée, comme un môme défendrait sa cause. Touché par les sales gosses qui ont agité les années 1990, il n’est jamais bien loin de Kurt Cobain ou de Damon Albarn. Le musicien rappelle aussi Souchon ou Brassens, tant il s’applique à faire vivre les histoires qu’il conte.