Un arbre. Au lointain. Un nuage. À moins que ce ne soit un buisson. Un être au milieu qui s'éveille, qui pousse et grandit. Un arrosoir de lumière. Un univers de papier. Des ombres et des silhouettes que l’on distingue. Avec délicatesse.
Dans le jardin, on passe d'une chose à l'autre. Ça se juxtapose, ça se superpose.
Tout est possible : faire une sieste sur un oreiller-nuage, retenir son souffle devant le bruissement d'ailes de l'oiseau, regarder pousser, partir à la rencontre, murmurer à l’oreille et écouter.
On propose ici aux enfants des gestes qui ne servent à rien : des gestes beaux, doux, qui font du bruit ou silencieux, des façons de cueillir des doudous, d’arroser des bras qui poussent, des gestes pour regarder le monde à
l’envers…"