Avec son nouveau projet en quartet « Brazil Connection », Jean-Yves Candela, enfant du pays, nous ouvre les portes d’un répertoire ensoleillé où la sensibilité joue avec la virtuosité et rassemble pour se faire Georges Lendl aux flûtes, Thomas Cordogoli à la basse et Max Miguel à la batterie.
Jean-Yves Candela est un pianiste Antibois, un enfant du pays donc. Pendant dix ans passés à Paris, Jean-Yves a joué auprès d’artistes comme Les Etoiles, Kaoma, Marcia Maria, Nazaré Pereira, Mônica Passos ou encore Joyce Moreno, faisant de lui l’un des meilleurs spécialiste du piano brésilien en France. En 2009 lors de l’année de la France au Brésil il est sélectionné pour représenter nos couleurs au festival de Belo Horizonte (Minas Gerais) et jouer ses propres compositions. Il accompagne dans ce même festival Pierre Barouh, lui aussi passionné de culture brésilienne (« Un homme Une Femme » du niçois Francis Lai).
Jean-Yves nous propose ici un programme où l’influence de la musique Brésilienne est mise en évidence dans les musiques actuelles. Ainsi, Heitor Villa-Lobos fait partie du répertoire des plus grands orchestres et concertistes internationaux. Antonio Carlos Jobim a été interprété par Ella Fitzgerald, Stan Getz, Franck Sinatra et tant de grands noms du jazz. Claude Nougaro ou Michel Fugain entre autres ont repris des airs venus de compositeurs Brésiliens, depuis connus de tous !
Jean-Yves CANDELA : Piano
Georges LENDL : Flûtes
Thomas CODOGLI : Guitare Basse
Max MIGUEL : Batterie
Naît en Algérie en 1962, dans une famille d’origine espagnole qui va bientôt s’installer dans le sud de la France, à La Seyne-sur-Mer. Attiré par la musique et le piano dès sa petite enfance, il commence des études musicales au début de l’adolescence puis, très vite, se produit sur scène, dans des registres divers.
Vers l’âge de quinze ans, il entend un disque d’Oscar Peterson. Choc sensible, grande émotion. Jean-Yves sait désormais que sa voie est là, dans le jazz. Ce qu’il écoute, dans la foulée, de Chick Corea, Bill Evans, Herbie Hancock et quelques autres le confirme dans son engagement: c’est à cette musique, qui exprime si bien ce qu’il a dans le cœur et dans l’esprit, qu’il va se vouer. En jouant et en composant.
Il arrive à Paris à la mi-temps des années 1980. Son jeu pianistique, qui allie des rythmiques latines à une richesse harmonique originale, lui vaut d’être remarqué et très vite intégré dans le milieu du jazz. Il rencontre Nenê, batteur d’Elis Regina, et Elisabeth Kontomanou. Avec eux et avec le contrebassiste Yves Torchinsky, il va former son premier groupe, Conversation, qui jouera ses compositions illustrées de paroles écrites par Elisabeth.
André Francis les distingue et les programme au festival de jazz de Paris. Dès lors, s’enclenchent des rencontres fructueuses autant que variées dans leurs styles : Michel Perez, Rosinha de Valencia, Monica Passos, les Etoiles, Joyce, Daniel Mille, Babick Reinhardt, Didier Lockwood et bien d’autres auprès de qui il joue, en studio, pour des enregistrements d’albums, ou sur la scène de clubs parisiens (Le Sunset, Baisé salé, Le Duc des lombards, Le Petit journal Montparnasse, Le Méridien-salle L. Hampton, Le Bilboquet etc.). Les expériences continuent de se succéder et lui permettent de travailler aussi, toujours sur scène ou en studio, avec Christian Escoudé, Sylvain Luc, Etienne Mbappé, André Ceccarelli, Stéphane et Lionel Belmondo, Aldo Romano, Richard Bona, Stéphane Grapelli et Toots Thielemans.
En 2005, il interprète, le temps de quarante représentations au théâtre de Suresnes, la musique que Richard Galliano a écrite pour une chorégraphie de Roland Petit sur Le bon petit diable, de la comtesse de Ségur.
En 2006, installé désormais sur la Côte d’Azur, Jean-Yves Candela compose pour un ensemble qu’il forme en associant un trio jazz et un quatuor à cordes. L’orchestre va être programmé sur de nombreuses scènes : à Nice, au Palais Nikaia, au Cedac, à la Galerie Firpo et aux Lundis Kosma du conservatoire de jazz de la ville ; à Menton, à Jazz de cœur et à la Nuit des musées ; à Mouans-Sartoux, aux manifestations du Parc du château. Un album va naître de ces compositions.
En 2007, il travaille souvent avec le violoniste François Arnaud dans un duo qui connaît un réel succès grâce à l’originalité de leur répertoire et à la virtuosité complice des deux musiciens. On les retrouve à l’origine du quintet Violin summit, plusieurs fois programmé aux Estivales des Alpes-Maritimes. En avril 2008, il enregistre avec Phil Palmer (guitare), Tony Levin (basse), Ian Thomas (batterie).
En 2009, à l’occasion de « l’Année de la France » au Brésil, il est convié à la Festa da Música de Belo Horizonte pour une série de concerts. Il y joue ses compositions en trio avec les musiciens d’Egberto Gismonti : Zeca Assumpçâo et Nenê. Il y accueille aussi le chanteur Zé Luiz Mazziotti, et rejoint Pierre Barouh pour le spectacle que celui-ci présente.
En 2014, le label « Défis » sort un album piano solo enregistré live lors d’un concert dans un théâtre parisien.
Jean-Yves Candela a reçu le Premier prix des Trophées du jazz de La Gaude en l’an 2000 (en trio). Il est régulièrement sollicité pour être membre du jury des concours des conservatoires de la Côte d’Azur et du Concours international du jeune soliste de jazz de Monaco.
Soucieux de transmettre la culture musicale autant que le divertissement au plus grand nombre, dans les écoles (CIV de Valbonne Sophia Antipolis, école du Mont Boron à Nice), dans des EHPAD (à Cannes, Nice, au Cannet ), il vient en aide à des associations caritatives (Adrien, Enfants du monde) ou à des personnes en situation de handicap (Capta). Sa prestation dans l’émission « C’est pas classique » en novembre 2024 à Nice a remporté un grand succès auprès du public.
Georges LENDL : Flûtes
Thomas CORDOGLI : Bassiste, Compositeur
Bassiste et compositeur polyvalent très en vue de sa génération, Thomas Cordogli a commencé en tant que professionnel dès l'âge de 15 ans dans divers groupes azuréens avant de partir à 18 ans pour de premières expériences musicales aux États-Unis où il étudie les musiques actuelles. Revenu en France il côtoie les musiciens de sa génération au département Jazz du Conservatoire de Nice. Il collabore ensuite avec tous les artistes de la région sur scène comme en studio.
Depuis ses vingt ans il voyage avec beaucoup d'artistes étrangers ou de renommée internationale. Fortement sollicité en tant qu’accompagnateur il collabore à de nombreux projets dans différents styles, comme avec Jean-Yves Candela (brésil), Linus Olsson (soul/blues et brésil), Mickael Berthelemy (modern-jazz), Magi Aleksieva MEY (pop/soul, pour laquelle il compose), Jean-Luc Danna, Eric Sempe, Luc Robert, Fred Viale. Avec Directo Productions il tourne régulièrement à l’international dans de grandes salles prestigieuses pour plusieurs spectacles de chansons françaises (sur Aznavour, Bécaud, ...).
Si son éducation musicale vient du Jazz et des musiques improvisées, Thomas a été immergé dès son plus jeune âge dans la Soul, le RnB, le Blues, les musiques latines et beaucoup de musiques d'autres parties du monde. A l’aise dans tous ces styles, il est très apprécié pour la polyvalence qu’il a su développer autant que pour le groove de ses improvisations jazz.
Max MIGUEL : Batterie
Né à Nice, Max MIGUEL commence la musique dès 5 ans par le piano puis se dirige vers la batterie à l’âge de 13 ans et étudie au conservatoire de Nice auprès de Jean-Paul CECCARELLI.
Très tôt il joue dans des orchestres de musique Brésilienne puis Cubaine et participe ensuite à plusieurs projets musicaux allant du jazz traditionnel au jazz plus moderne en passant par la musique latine et la pop musique. Aujourd’hui, fort de son expérience et de sa réputation, de nombreux artistes font appel à lui.