Basée sur la précession des équinoxes, la théorie des cycles cosmiques décrit des périodes qui sʼétendent sur des milliers d’années, appelées ères processionnelles. Selon cette conception, qu’on trouve tant dans la philosophie grecque que dans le shivaïsme du Cachemire, nous nous situons à l’extrême fin d’un cycle qui durait depuis près de 65 000 ans et qui laissera place à un autre entièrement nouveau. Grâce au symbolisme astrologique, qui par principe est immuable, nous pouvons cependant nous faire une idée de la nature et des enjeux de ce qu’il convient d’appeler la grande mutation.
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