Sans pathos, sans clichés, sans fioritures, mais avec cruauté, humour et tendresse, Fausto Paravidino brosse le portrait de cette famille de paumés et des paumés qui gravitent autour. Les dialogues rythmés, où la trivialité vire presque au poétique, rendent palpables les frustrations et les élans, la détresse ou la lassitude de ces êtres amputés, rongés de tocs et de manies,
qui n’arrivent pas à communiquer.