Avec l’enseignant résident Romain Abjean.

Peu de personnes savent comment faire face à cette réalité de notre vie : nous sommes nés et, par conséquent, nous allons mourir. Quand un de nos proches est sur le point de mourir, en général nous sommes impuissants et démunis pour lui apporter une aide véritable et nous nous sentons tristes et frustrés. Être prêts à faire face à la mort est l’une des choses les plus bienveillantes et les plus sages que nous puissions faire, pour nous-même et pour les autres.

Les enseignants kadampas disent qu’il est inutile d’avoir peur lorsque nous sommes sur notre lit de mort, et que c’est quand nous sommes jeunes qu’il convient d’avoir peur de la mort. La plupart des gens font l’inverse. Quand ils sont jeunes, ils pensent « Je ne mourrai pas », et ils vivent de manière imprudente sans se préoccuper de la mort, mais quand vient la mort ils sont terrifiés.

Si dès à présent nous nous mettons à comprendre le processus de la mort, ses trois causes, ses signes avant-coureur (lointains et proches), nous utiliserons notre vie de manière sensée. Quand la mort s’approchera, nous nous sentirons comme un enfant qui retourne chez ses parents et nous mourrons sans avoir peur, préparés, sûrs de nous, dans la joie.