Dimanche 11 octobre 2020, finale de Roland Garros. Rafael Nadal écrase Novak Djokovic 6-0 / 6-2 / 7-5 le combat du siècle n’a pas eu lieu. Alors un autre combat commence. Celui de deux commentateurs sportifs et amis de longue date, Ellen et Nathan. Un dialogue, des regards, un passé, surgissent de leurs commentaires. Ils se battent pour exister: elle pour maintenir sa place de numéro 1 dans un monde d’hommes, lui pour l’en empêcher.
La finale de Roland Garros 2020 entre Djokovic et Nadal, expéditive et décevante pour les spectateurs et la sortie du documentaire révélateur de la journaliste Marie Portolano: Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste.
Ces deux matériaux sont à l’origine de notre réflexion : pourquoi y a-t-il aussi peu de journalistes sportives ? Le monde sportif s’intéresse davantage à ce qu’elles représentent, nous apprend Marie Portolano : des objets agréables à regarder plutôt que des voix à porter. Dans notre texte, Ellen ne commente pas seulement le match qui se déroule devant ses yeux. De retour de congé maternité, elle doit avant tout réaffirmer sa position sur le plateau.