Le jardin Renaissant italien

Projection du documentaire suivi d'un débat

 

La Renaissance voit s’élargir le monde géographique au gré des grandes découvertes. De nombreuses innovations favoriseront les techniques, les sciences et l’économie. Les possibilités humaines paraissent désormais infinies.

Les philosophes italiens mettent l’Homme au centre du monde.

A Florence, Marcile Ficin proche de Cosimo de Medicis, écrit à son sujet :

 

« Le ciel ne lui semble pas trop haut, ni le centre de la terre trop profond. Le temps et l’espace ne l’empêchent pas de courir partout à tout instant… Partout, il s’efforce de commander, d’être loué, d’être éternel comme Dieu ».

 

Expression de la philosophie du temps, le jardin Renaissant se veut l’image d’un monde parfait.

L’architecte théoricien Leon Batista Alberti dans son ouvrage « De l’Architecture » donne des directives très précises. La nature y est domptée, taillée, dirigée, assujettie par l’homme.

 

Sur les terres papales, la mode de la villégiature voit évoluer le jardin vers des tendances maniéristes, le goût pour le paradoxe, l’énigme, la surprise. L’habileté des techniques hydrauliques permet des surprises, des farces ; priorité est donnée à l’eau en mouvement, aux cascades, aux jets fusants, aux chaînes d’eau.

 

Bien que contemporain, le jardin de Bomarzo est l’expression d’une démarche différente, très personnelle. Vicino Orsini nous invite, au sein d’une nature qui a reconquis ses droits, à un parcours initiatique littéraire et poétique. On rencontrera dans ce jardin des mystères, d’étranges personnages, d’étranges animaux taillés à même le rocher et nés de la mythologie antique ou d’un bestiaire fantastique.

 

Un documentaire de Nicole Maria, historienne de l’Art

Réalisation et montage, Richard Desserme

Projection suivie d’un débat