L’ampleur des impacts écologiques, culturels et sanitaires de l’éclairage artificiel nocturne est aujourd’hui reconnue à l’échelle mondiale. Hotspot de biodiversité sous contrainte écologique forte, aux conditions climatiques et orographiques marquées, le territoire réunionnais a vu l’empreinte de la lumière artificielle partout augmenter, depuis le littoral jusqu’à l’intérieur même du Parc National dans les Hauts de l’île. C’est dans ce contexte que je présenterai un état des lieux des recherches et actions menées par les associations environnementales et les scientifiques engagés dans la compréhension et la préservation de l’environnement nocturne à La Réunion des points de vue culturel et écologique.
Chargé de recherche au CNRS/IN2P3 en Astrophysique des hautes énergies au Laboratoire Univers et Particules de Montpellier, Matthieu Renaud étudie notamment les supernovæ et leurs vestiges à partir des observations collectées par les instruments au sol (H.E.S.S.) ou embarqués à bord de satellites (Fermi, INTEGRAL). Membre de l’Observatoire de l’environnement nocturne du CNRS, il travaille, à La Réunion, sur les questions de mesure et de modélisation de la pression lumineuse et s’implique dans le développement de projets pédagogiques en milieu scolaire autour de la préservation du ciel étoilé.
EN PARTENARIAT AVEC LES AMI·ES DE L'UNIVERSITÉ DE LA RÉUNION