Les Power Moves sont des gestes chorégraphiques puissants utilisés en breakdance.  Discipline invitée pour les jeux olympiques 2024, l’exposition y fait écho en s’intéressant aux mouvements dansés et chorégraphiés comme un moyen de réalisation de soi, et comme étant un espace d’émancipation, d’expression personnelle et collective.

Power Moves met en mouvements des corps et matières dans leurs expression singulières qui s’inscrivent aussi dans des positionnements politiques, à revendication sociale, identitaire, dans une intention émancipatrice par rapport à une norme codifiée tels le genre, les origines identitaires, l’Histoire, les histoires, les règles. Cet endroit du corps nous permet donc de lier art et danse s’ouvrant à l’interdisciplinarité où le mouvement effectif des corps se pose comme forme artistique ou constitutif du processus créatif.

Power Moves tisse des liens entre des œuvres qui évoquent d’une part les expressions urbaines comme le krump, le voguing et les joutes verbales du rap; d’autre part la danse institutionnelle dans ses codifications et dépassements ; jusqu’à porter un regard sur des formes et des matériaux qui nous renvoient au mouvement et à la présence corporelle.