Voilà le nouveau chapitre à l’Odyssée de Ancêtres que je propose depuis 7 ans. Après plusieurs années d’explorations dansées dans le champs de mes ancêtres, aujourd‘hui fort de constater que chacun.e a fait comme elle/il a pu, avec ce qu’elle/il portait.
Maintes fois durant mon parcours de danseur, j’ai jugé ces ancêtres que je pensais mauvais.
Je les ai confronté, hurlé, rejetés, détruit… J’ai laissé exploser ma rage, jusqu’à la crête de la haine… saigné…pleuré, sur celles et ceux que je considère m’avoir légué / transmis / donné/ fait porter :
leur honte, leur culpabilité, leurs blessures et bien d’autres choses, leur reprochant de m'avoir empêcher ainsi de vivre pleinement mon présent.
Mais au bout du compte, je me suis aperçu que si je voulais être dans cet espace temps du présent et recouvrir ma souveraineté, il était essentiel que je me libère de « cette addiction séculaire » avec ces hameçons invisibles rattaché à des liens toxiques.
Pour cela, pendant des années j’ai alimenté cette la quasi obsession de vouloir « être propre ».Vous connaissez tou.te.s cette expression : « je fais un nettoyage »…
Plus je passais au pressing chamanique plus d’une certaine manières je renforçais inconsciemment mes croyances de dépendances à ces mauvais liens. En fait je nourrissais et ne faisais que déplacer voire adopter ces mêmes fonctionnements que je condamnais.
Les couper, les brûler, les vomir… je l’ai tellement fait et répété, et cela a été utile, pour la partie de mon ego qui avait besoin de se reconstruire…mais voilà cela revenait autrement et c’était sans fin, j’étais dans l’ivresse de ce que j’ai appelé « du vertige ancestral ».
C’est logique et normal, car en fait ils font partie de moi et sont inscrits dans mon bagage génétique que je le veuille ou non… et du coup les couper correspondait au fait même que je me mutilais.
Récemment, les neurosciences nous ont même permis de vérifier ce que les sciences ancestrales indigènes disent depuis des lustres : à savoir que l’on hérite directement des histoires (trauma y compris) des 7 générations qui nous précèdent… et que du coup tout ce que nous faisons a également un impact direct sur les 7 générations qui nous suivent… par contre cela ne signifie pas pour autant que je doive faire mienne leurs histoires.
Même si, personnellement je suis convaincu que cela va même au-delà des 7 générations, mais laissons les sciences que je nomme « rassurantes » y arriver peu à peu …et permettre à tou.te.s de découvrir ces nouveaux paradigmes.
De tout cela j’ai compris une chose par rapport au fait de vouloir me pacifier, me détacher et me libérer des chaines illusoires de mes ancêtres (qui commencent dès nos parents).
Et j’ai expérimenter que :
…l’ensemble des histoires & comportements de mes ancêtres devenait le chemin à arpenter pour en fait s’en détacher et permettre la réconciliation.
En effet embrasser pleinement tous ces fragments et de vies, toutes ces blessures considérées alors comme des expériences sont autant des réservoirs de possible, de variations de couleurs, de nuances, de teintes, de formes, de matières, riches pour ma galaxie de vie.
Tout en me rappelant que je ne suis que responsable de faire le choix d’utiliser ou d’être utilisé par mes héritages.
Il y a peu de temps, pendant à un accompagnement que je faisais avec une personne, elle parlait de ses ancêtres en définissant les bons et celle et ceux qui avaient fait ce qu’elles/ils avaient pu. Cette pensée confirmait ma récente compréhension que la réconciliation , par le pardon était une voie/x de libération et de réunification…
Par pardonner, j’entends une la pleine acceptation d’une situation qui est arrivée, sans jugement. Voire développer une capacité à dire merci pour la transmission de cette expérience afin que je puisse faire maintenant à ma manière.
Par pardonner j’entends que le fardeau se transforme et devient un socle, un tremplin pour mon existence.
Par pardonner j'entends cette profonde réconciliation qui permet de célébrer ces noces ancestrales… une fois encore la puissance transformatrice de l'Amour.
Maintenant, je sais que j’ai en moi et à disposition ce « puits ancestral des expériences » dans lequel, à ma guise, je peux extraire, quand je le souhaite, quand j’en ai besoin et au moment voulu, toutes ces histoires et expériences qui sont autant de ressources et d’atouts pour continuer à vivre librement. »
Voilà ce que nous allons explorer d’une certaine manière durant ce stage résidentiel qui commence à la date symbolique du 11 novembre.
Incarner la réconciliation à travers la médecine du Pardon… pour retrouver la part du don par rapport à ce que nous portons de nos ancêtres que nous les connaissions ou pas… ils vibrent en nous …
En se pardonnant et honorant nos ancêtres nous le faisons également pour nous … en fait nous nous allégeons et nous pacifions notre Cœur pour que celui-ci puisse prendre sa pleine place !
Par le mouvement, la danse, la médiation, des cercles de partages, un rituel de pardon, une cérémonie et avec la puissance transformatrice du feu doux automnale nous allons danser nos "noces ancestrales"
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