Le Tête à Tête : Rendez-vous avec un.e écrivain.e.
Pendant cet après-midi, passez un moment préviligié avec un.e. écrivain.e. de votre choix : 2 sessions de rencontre vous sont proposées par auteur.e : une à 14h, l'autre à 15h30.
Réservez votre rencontre et craquez pour une deuxième en compagnie d'un.e de nos invité.e.s (Anne-France Dautheville, Carole Martinez, Camille de Peretti, Akli Tadjer et Sami Tchak) !
Soyez curieux, découvrez-les ! https://www.billetweb.fr/pro/let11-tete-a-tete
Akli Tadjer :
" Qu’est-ce qui a poussé ces jeunes de la France silencieuse à se montrer soudain si hostiles, si haineux, si racistes au fond ? "
Qui n’est pas raciste ici ?
Lors de cet après-midi de Tête-à-Tête, Les Livreurs sont heureux de vous proposer d’échanger avec Akli Tadjer sur ses motifs littéraires, bien sûr, mais aussi sur ses motivations profondes pour écrire aujourd’hui et tendre des mains, un échange qui s’annonce passionnant avec un auteur engagé et à l’écoute.
Nous avons demandé à Akli Tadjer lequel de ses ouvrages le représentait le mieux en tant qu'écrivain. Pour être sûr.e. de matcher, voici nos conseils lecture :
Son dernier roman, Qui n'est pas raciste ici ?, contant l’anecdote survenue dans un lycée de Picardie il n’y a pas si longtemps, raconte comment une professeure de français s'est trouvée confrontée au rejet virulent de ses élèves auxquels elle comptait faire étudier l’ouvrage d’Akli Tadjer, Le Porteur de cartable. L’ouvrage relate la naissance d’une amitié indéfectible entre Omar et Raphaël, deux gamins que tout oppose dans la France de 1962, déchirée par les conséquences du conflit algérien.
Les lycéens dénigrent l’auteur, l’intrigue, le vocabulaire, tout ce qui, selon eux, n’est pas français. Akli Tadjer est révolté par de telles réactions, les élèves s’opposant même à la rencontre prévue avec l’auteur. Il choisit de venir quand même dans ce lycée et de discuter avec les élèves, cela relevant désormais pour l’écrivain d’une nécessité. Qui n’est pas raciste ici ? nous conte cette rencontre, cette question lancée en accroche, ces silences gênés, ces questions soulevées, cette réflexion sur l’altérité.
