« Mais entrez donc Guillaume. Bien sûr que je connais votre nom. Je vois chez vous un deuil récent... Votre Punto vous a lâché ? Je le savais. Oh, les lignes de votre main vous prédisent un grand voyage ! Ah, et regardez ce tarot, qu'est-ce... l'amour ? Elle s'appellera... Ficus ?! Et hop, la séance est terminée, oui ça fera 50€. »

Avec Madame Irma, Les Belles Personnes vous confient leur boule de cristal ! Le public est bien le seul à savoir de quoi la pièce sera faite dans ce spectacle d'improvisation entrecoupé de choix cornéliens, de sorties de rails pour venir vous consulter, et d'ajouts de nouvelles prédictions en pagaille ! Rassurez-nous... vous n'êtes pas des charlatans, n'est-ce pas ?

La Bonne Aventure est née d'une remarque simple : le public adore voir des comédiens dans la panade. Ca tombe bien, Les Belles Personnes adorent s'y retrouver. Alors que se passera-t-il si on confie à ce même public les clés de la narration ? Les spectateurs ont un pouvoir décisionnel absolu : chaque choix important est soumis à leur bon vouloir. Prophètes et voyants, ils seront invités à de nombreuses reprises à astiquer leur boule de cristal entre deux tirages de cartes. Lieux improbables, relations alambiquées, retournements de situation défiant la logique : tout est possible pour tenter de déstabiliser les comédiens. Un véritable bras de fer entre la troupe et son public hilare pour mener à terme une histoire malmenée par ses oracles, confortablement installés dans les fauteuils du Darcy Comédie.  

Les Belles Personnes : Les Dijonnais des Belles Personnes, jamais à court d'envies expérimentales dans leurs spectacles improvisés de bout en bout, présentent au Darcy Comédie "Madame Irma". La troupe, composée d'improvisateurs de longue date, teste mensuellement à l'Athénéum des formules inédites, et présente en salles les productions les plus plébiscitées par le public. Toujours sous le signe du rire et de l'émotion, leurs esprits joueurs nous ont habitué à de grands numéros d'équilibrisme : « Road Trip », qui confinait l'espace scénique à un véhicule ; « La Veillée » qui, entre hommages et flashbacks, faisait vivre au public le plus loufoque des enterrements, ou encore « Le Réel, j'imagine... », né de l'envie de transposer le réalisme fantastique au théâtre.