Mazarine personnage clownesque fictivement réel, fait Campagne, elle se présente aux élections. Depuis la campagne municipale de 2014, elle se prête au jeu d'un candidat traditionnel et arpente de nombreuses régions françaises. En effet,  l'équipe a constaté que les problèmes rencontrés était souvent les mêmes et que le discours devenait universel. Avec une petite mise au point de quelques jours, ils s'adaptent à n'importe quel village, n'importe quelle élection et proposent un meeting clé en main. Dans ce cirque ambiant, pourquoi pas un clown au pouvoir !

Pendant son meeting, Mazarine joue la candidate. En général les politiques, pour se faire élire disent ce qu'il veulent faire, quels sont leurs valeurs, leurs objectifs, leurs idéaux , etc. Ils font des promesses de réalisations et d'actions magnifiques à entreprendre.Au premier abord, c'est ce que fait Mazarine. Mais elle vit ses réflexions à l'instant présent se laissant piéger par la Réaction et offrant sa PEUR, celle là même qui ralentit les réflexions et rend les choses dangereuses, elle se perd et fait réfléchir tant son discours est absurde et effrayant . C'est pour cela qu'on rit, ce rire nous libère de la gêne ou du malaise que l'on pourrait ressentir, car ce qui est énoncé par cette candidate n'est, en même temps, pas si loin que ça de la réalité.

On devine aussi à travers son jeu, que Nathalie Masséglia (la comédienne) ne veut pas que ce programme fantaisiste et populiste se produise. Mazarine formule la limite ou plus précisément ce que Nathalie ne veut pas.

COMMENT ÇA MARCHE ?

Mazarine est une candidate de terrain, elle n'hésite pas à rencontrer chaque personne pendant son séjour de campagne (de 3 jours ), ce qui lui permet d'écrire un meeting adapté à l'élection et au quartier. Ce meeting est à chaque fois original et assez fantasque puisque cette candidate réfléchit en live, se heurtant aux désagréments de la réaction, et surtout se confrontant à la peur... cette Peur tellement étouffante en ce moment qu'elle empêche de réfléchir. Un vrai lien se crée avec les électeurs qui surfent entre fiction et réalité.