C’est un spectacle sur les manières de dire je t’aime.

Les manières de faire trembler nos cœurs, d’essayer d’aimer, d’essayer d’être aimé par ceux et celles qu’on veut qu’ils et elles nous aiment.

 

Ce n’est pas une ode à l’amour pédante, ce n’est pas dans le même style que les romans adolescents ou les comédies romantiques. c’est une manière d’aimer Harr, une manière d’aimer tunisienne. “je t’aime”.

 

C’est une tentative d’amour sale, belle, tragique. encore Harr : avec du sel et du miel. c’est un spectacle qui parle de ça : et surtout, qui parle de s’accrocher à ça comme à une langue qu’on n’a jamais vraiment apprise, mais qu’on parle quand même. la langue de mon enfance. jamais arrêter d’essayer d’aimer. même quand ça sonne faux. même quand personne ne répond. parce qu’essayer, c’est déjà dire : je t’aime. “Mais oui, je t’aime, lui dit la fleur, tu n’en as rien su, par ma faute. Cela n’a aucune importance. Mais tu as été aussi sot que moi. Tâche d’être heureux”.

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