Musée du Niel et Fondation Carmignac
Visites au musée du Niel et à la Fondation Carmignac
Musée du Niel et Fondation Carmignac Book
Sat Jun 08, 2024 at 10:30 AM
2024-06-08 10:30:00 2024-06-08 10:30:00 Europe/Paris Musée du Niel et Fondation Carmignac Reservations on : https://www.billetweb.fr/musee-niel-et-fondation-carminiac -- Programme de la journée à Giens et Porquerolles RV 10h15 au Musée du Niel, Giens RV 14h30 à la Villa Carmignac, Porquerolles   De la nouvelle Ecole de Paris à Supports/Surfaces: deux avant gardes. Visite accompagnée par Florence Denis, directrice du musée Le Musée du Niel a choisi une mise en perspective inédite en associant deux avant-gardes qui ont marqué la seconde moitié du XXe siècle en France.  La première est née en 1941 à Paris à la galerie Braun avec l'exposition « Vingt jeunes peintres de tradition française ». En pleine Occupation, se rassembler, exposer ensemble, exalter la tradition française, cela signifie un acte de résistance et de révolte. Pour illustrer ce mouvement, Jean Bazaine, Jean Bertholle, Maurice Estève, Charles Lapicque, Jean Le Moal Alfred Manessier. Ces artistes aux expressions très diverses, en quête de transcendance des années noires, témoignent du renouveau de la peinture française et symbolisent la prise de pouvoir de la non-figuration, qui a largement dominé cette période d'immédiat après-guerre jusqu'aux années soixante.  Trente ans plus tard, en pleine effervescence des bouleversements qui mèneront à Mai 68, un autre groupe se forme, également préoccupé de rénovation esthétique, voire de déconstruction et de réinvention de la peinture. Il s'oppose à l'univers proposé par ses aînés en s'affranchissant de la « peinture de chevalet ». C'est le groupe Supports/Surfaces dont l'existence éphémère marquera cependant durablement et profondément le paysage artistique français et international. A l’affiche, André-Pierre Arnal, Louis Cane, Marc Devade Daniel Dezeuze, Noël Dolla, Jean-Pierre Pincemin, Patrick Saytour et Claude Viallat.   *** The Infinite Woman Au commencement, Porquerolles était une femme : une princesse métamorphosée en île pour échapper à un terrible assaillant, selon la légende fondatrice. Sur cette île-femme, et partant de certaines représentations féminines de la collection Carmignac, la commissaire britannique Alona Pardo imagine une exposition qui interroge les regards posés sur les femmes depuis les mythes originels jusqu’à nos jours. Fortes, lascives, fatales, aimantes, démoniaques, tentatrices ou encore mythiques, les femmes ont été représentées de nombreuses manières à travers les siècles, souvent pour répondre à une vision patriarcale du monde. The Infinite Woman rassemble plus de soixante artistes d’horizons et de courants artistiques pluriels, dont le travail déconstruit les représentations féminines traditionnelles. Les œuvres de l’exposition proposent ainsi une relecture des mythologies classiques à travers des récits contemporains centrés sur les femmes. En brisant les manières oppressives de voir et d’être vues, elles montrent des possibilités de réappropriation du désir et du pouvoir sexuel féminin, une libération des conventions occidentales de beauté et la perspective de nouveaux idéaux corporels. Enfin, The Infinite Woman trouble les représentations binaires du genre pour ouvrir de nouveaux modes d’identité fluides et contribue à redéfinir des féminités. Musée Niel 6 route du Port du Niel 83400 Hyeres Cristina Albertini Bahnarel
Timezone : Europe/Paris

Programme de la journée à Giens et Porquerolles

RV 10h15 au Musée du Niel, Giens

RV 14h30 à la Villa Carmignac, Porquerolles

 

De la nouvelle Ecole de Paris à Supports/Surfaces: deux avant gardes. Visite accompagnée par Florence Denis, directrice du musée

Le Musée du Niel a choisi une mise en perspective inédite en associant deux avant-gardes qui ont marqué la seconde moitié du XXe siècle en France. 

La première est née en 1941 à Paris à la galerie Braun avec l'exposition « Vingt jeunes peintres de tradition française ». En pleine Occupation, se rassembler, exposer ensemble, exalter la tradition française, cela signifie un acte de résistance et de révolte. Pour illustrer ce mouvement, Jean Bazaine, Jean Bertholle, Maurice Estève, Charles Lapicque, Jean Le Moal Alfred Manessier. Ces artistes aux expressions très diverses, en quête de transcendance des années noires, témoignent du renouveau de la peinture française et symbolisent la prise de pouvoir de la non-figuration, qui a largement dominé cette période d'immédiat après-guerre jusqu'aux années soixante. 

Trente ans plus tard, en pleine effervescence des bouleversements qui mèneront à Mai 68, un autre groupe se forme, également préoccupé de rénovation esthétique, voire de déconstruction et de réinvention de la peinture. Il s'oppose à l'univers proposé par ses aînés en s'affranchissant de la « peinture de chevalet ». C'est le groupe Supports/Surfaces dont l'existence éphémère marquera cependant durablement et profondément le paysage artistique français et international. A l’affiche, André-Pierre Arnal, Louis Cane, Marc Devade Daniel Dezeuze, Noël Dolla, Jean-Pierre Pincemin, Patrick Saytour et Claude Viallat.

 

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The Infinite Woman

Au commencement, Porquerolles était une femme : une princesse métamorphosée en île pour échapper à un terrible assaillant, selon la légende fondatrice. Sur cette île-femme, et partant de certaines représentations féminines de la collection Carmignac, la commissaire britannique Alona Pardo imagine une exposition qui interroge les regards posés sur les femmes depuis les mythes originels jusqu’à nos jours.

Fortes, lascives, fatales, aimantes, démoniaques, tentatrices ou encore mythiques, les femmes ont été représentées de nombreuses manières à travers les siècles, souvent pour répondre à une vision patriarcale du monde. The Infinite Woman rassemble plus de soixante artistes d’horizons et de courants artistiques pluriels, dont le travail déconstruit les représentations féminines traditionnelles.

Les œuvres de l’exposition proposent ainsi une relecture des mythologies classiques à travers des récits contemporains centrés sur les femmes. En brisant les manières oppressives de voir et d’être vues, elles montrent des possibilités de réappropriation du désir et du pouvoir sexuel féminin, une libération des conventions occidentales de beauté et la perspective de nouveaux idéaux corporels.

Enfin, The Infinite Woman trouble les représentations binaires du genre pour ouvrir de nouveaux modes d’identité fluides et contribue à redéfinir des féminités.

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Cristina Albertini Bahnarel
+33620813095