Les enfants sont les membres les plus vulnérables et les plus sacrés de toute société, et par conséquent, étant les futurs adultes de demain, la catégorie sociale qui devrait bénéficier de la part des institutions de la plus grande protection quant à tout ce qui pourrait nuire à leur développement.

Pourtant en France, un phénomène explose et gangrène toute la société à bas bruit : la pédocriminalité. Non pas le fait d'adultes malades isolés qui seraient jugés et punis par le système judiciaire comme dans toute société normale.

Non. 

Les institutions dites de "protection de l'enfance" sous couvert de l'État, et d'un appareil judiciaire défaillant,  semblent être le cœur même d'un dispositif qui expose plus qu'il ne protège les enfants des réseaux pédocriminel. Hier la DASS, aujourd'hui l'ASE, ces institutions de placement sont l'objet d'un nombre croissant de témoignages à charge de la part de parents et d'anciens enfants placés ayant subi de multiples violences.

Il s'agit aujourd'hui, par nos différents intervenants, dans la continuité de notre première conférence du 25 maipremière sur le sujet : Pédocriminalité : état des lieux I, de  revenir sur le rôle de nos institutions de protection de l'enfance dans l'augmentation exponentielle des violences faites aux enfants.