Autour de l’exposition, l’Institut français organise un festival de quatre jours : deux journées professionnelles, consacrées à des séances de networking et à des tables rondes, ainsi que deux journées ouvertes au public, proposant une programmation franco-indienne mêlant ateliers de pratique, performances et conférences.
« Zindiène Karikera Solid », une observation des liens invisibles entre la France et l’Inde, entre la matière et le souffle. Cette performance mêle peinture, musique et participation du public pour rendre hommage aux familles pondichériennes transplantées dans les Caraïbes. L’artiste y fait référence à ses tantes, ses grands- mères et à la force qu’elles ont dû déployer pour construire une vie dans une Guadeloupe post-esclavagiste. Les chants et poèmes déclamés mettront en exergue la créolisation de leur identité ainsi que le riche apport culturel de leur présence dans ces îles. Daëna Song Cabral, née en 1996, développe une pratique à la croisée de la peinture, de la performance et de l’installation. Inspirée par son héritage indo-guadeloupéen et franco-vietnamien, elle explore mémoire, spiritualité et transmission. Elle sera accompagnée par Henri Tournier et Balakumar Paramalingam, duo de musique traditionnelle indienne.