Les personnages loufoques et candides qui peuplent les lisières des Présomptions ont bien compris les rouages de la société dans laquelle ils rechignent à s’insérer. Grâce et disgrâce sont les deux faces de l’intégration sociale, ils le savent : dans un groupe, nous pouvons briller le matin et tomber le soir. Rien n’est stable, à tout moment, tout ordre est menacé de renversement. Nous sommes des funambules peinant à trouver l’équilibre. Conçue comme une partition musicale où la choralité est un défi majeur, Les Présomptions assemble des notes jubilatoires qui s’empilent pour former tantôt une symphonie, tantôt une cacophonie, questionnant avec légèreté et rudesse notre besoin d’exister pour l’autre avant de se trouver soi-même.
Compagnie Le Printemps du Machiniste