Raith, c’est une voix douce qui gratte là où ça fait réfléchir. Un auteur-interprète qui trace son chemin entre chanson française et pop contemporaine, à mi-chemin entre l’émotion brute et la tendresse lucide. Dans ses morceaux, il y a souvent une forme de délicatesse mélancolique, comme un clown triste qui regarde le monde avec humour et distance.

Autodidacte, il a trouvé dans la musique un refuge, un terrain de jeu et un mode d’expression. Très tôt, il apprend à composer, jouer et chanter ses propres histoires. De fil en aiguille, les scènes s’enchaînent, les projets naissent — toujours guidés par cette volonté d’émouvoir sans forcer, de dire l’intime avec pudeur.

Chaque chanson est comme une scène de film intérieur : un regard échangé, une phrase qu’on n’a pas dite, une discussion où tout aurait pu basculer. Ses textes évoquent les failles, les doutes, les moments suspendus – mais toujours avec cette lumière qui perce, ce sourire qui reste, même quand ça tangue.

Musicalement, il aime faire cohabiter la chaleur organique des instruments (guitare, cordes, cuivres) avec des textures plus modernes (synthés doux, rythmes feutrés). Ses références vont de Ben Mazué, Jean-Jacques Goldman à Ed Sheeran, le long de balades cinématographiques qui laissent la place à la respiration.

Raith construit un répertoire intime et universel, destiné à celles et ceux qui avancent en se posant des questions – et qui, parfois, trouvent des réponses dans une chanson.