Initiée au piano par un héritier d’Heinrich Neuhaus, le professeur Yuri Klempert, Emmanuelle Stéphan choisi de poursuivre son cursus aux Etats-Unis à la Juilliard School (New York) et en France à la Schola Cantorum (Paris) après avoir obtenu son 1er Prix avec distinction au Conservatoire de Luxembourg. Tout au long de sa formation, il lui tient particulièrement à cœur de travailler auprès de grands maîtres qui sont la mémoire d’une authentique tradition d’interprétation. Son jeu pianistique est ainsi à la croisée de deux grandes Ecoles du piano. D'une part à la Schola Cantorum elle a suivi l'enseignement de Gabriel Tacchino, unique élève de Francis Poulenc et élève de Jacques Février et de Marguerite Long, dépositaires des œuvres de Debussy et Ravel qu’ils ont travaillé et joué avec les compositeurs eux-mêmes. D'autre part, Emmanuelle a reçu à la Musikhochschule de Vienne les conseils de la pianiste Lilya Zilberstein, interprète de référence deRachmaninoff et élève d’Alexandre Satz (professeur assistant d’Heinrich Neuhaus).
Elle effectue en 2017 son premier enregistrement, paru chez Warner Classics / Erato, aux côtés du grand pianiste Gabriel Tacchino, l’unique élève de Poulenc qui selon certains représente « la dernière légende du grand piano français ». Cet enregistrement très salué par la critique (magazine Classica) a été décrit comme « un beau passage de témoin ».
Se concentrant sur le répertoire romantique en 2020 Emmanuelle a donné deux récitals à Varsovie dans un programme dédié au compositeur polonais Frédéric Chopin ; elle a clôturé l'émission « Générations France Musique, le Live » autour de la musique française, et a poursuivi avec le tournage du reportage « Le retour de l'enfant prodige » pour France télévisions.