RetraiteZen de la Gratitude
(SESSHIN de fin de l'année de labeur)
Communauté DE LA MONTAGNE SANS SOMMET
du jeudi 2 au dimanche 5 juillet 2020.
À l'Abbaye cistercienne d'Orval.
Chaque année, dans les temples, moines et laics fêtent la fin de l'année de labeur et d'étude par un temps de retraite silencieuse et méditative.
Cinq jours de recueillement au cœur du monde. Méditation et enseignements, au rythme de la vie d'un temple zen, auprès du maitre zen Federico Dainin Jôkô Sensei.
La retraite zen est ouverte à tous, pratiquants aguerris ou débutants, bouddhistes ou pas.
Venez, vous assoir avec nous.
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Sesshin signifie «toucher le cœur / toucher l’esprit». Dans le bouddhisme zen la sesshin est un temps privilégié dédié à la méditation, zazen, au silence, à l’enseignement et plus globalement au partage d’un moment de vie et de pratique en commun. Corps et esprit unifiés.
Les journées de sesshin sont rythmées par le son des instruments du temple: la cloche, le tambour, le bois et le métal, qui scandent les divers moments du jour auxquels on s’abandonne avec joie et enthousiasme suivant le flux du temps comme l’eau suit le cours de la rivière... avec mansuétude et harmonie. Se laisser approfondir....
Le temps est ponctué par la méditation accompagnée du kusen (enseignement oral): le matin au lever du soleil, le midi, en fin de journée au coucher du soleil et avant le silence de la nuit. Entre ces temps d’absorption dans la méditation s’écoulent divers moments du partage de la vie commune: la contemplation de la nature, les entretiens individuels (Dokusan) avec le Maitre Zen, les cérémonies, et les moments d’échange et de partage en commun.
Partir en sesshin, c’est un moment vraiment privilégié de pratique méditative et d’absorption en soi, loin du bruit du monde et du vacarme agité de notre quotidien, pour nous approfondir et aller toucher l’esprit, notre cœur intime, pour qu’il se manifeste en nous et bien au-delà, harmonieusement, sa profondeur et sa splendeur. Laissant tout tomber pendant un week-end nous allons à la rencontre profonde et généreuse de nous-mêmes pour nous retrouver réconciliés dans la sérénité du cœur, du monde, des autres et de toute notre vie.
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Dans le silence et l'épure de la forêt d'Orval, les différentes séances de méditation seront intercalées par la pratique de la couture du Kesa précieux, le manteau des bouddhas, ainsi que par de longues promenades méditatives en forêt, les ensiegnements de Sensei, des temps de calligraphie zen et yoga matin et soir. Lors de cette retraite seront célébrés les "Combats de Dharma" de plusieurs moines de notre communauté, moment intense et profond très important dans la tradition du bouddhisme mahayana. Nous aurons également la chance de plusieurs moments de partage et de dialogue mais aussi de pratique commune avec les moines cisterciens qui nous accueillent et particulièrment le frère Bernard engagé dans le dialogue et amoureux du zen.
Il sera possible de rencontrer notre maitre zen chaque jour en entretien spirituel (dokusan) pour l'accompagnement spirituel et 'létude des Kōan.
La retraite s'achève par la célébration d'une cérémonie d'amour et de compassion pour tous les êtres.
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Abbaye d'Orval
B-6823 Villers-devant-Orval http://www.orval.be/fr
Pour atteindre Orval :
L’abbaye d’Orval est située en Belgique, aux confins de la forêt gaumaise à quelques pas des frontières française et luxembourgeoise.
Par la route :
Depuis Bruxelles(180 km), prendre l'autoroute E411 en direction d'Arlon ; sortie n°26 en direction de Neufchâteau, puis Florenville. Orval se situe à 8 km de Florenville, en direction de Virton.
Depuis Paris(290 km), par l'autoroute A4, en jusque Reims. Prendre la direction Charleville - Sedan - Carignan - Margut. A Margut, à gauche vers Florenville.
Depuis Luxembourg(60 km), prendre l'autoroute E411 en direction de Bruxelles ; sortie n°29 en direction d'Etalle. À Étalle, prendre la direction de Florenville. À Jamoigne, prendre à gauche vers Orval.
Depuis Liège(140 km), prendre l'autoroute E 25 jusqu'à sa jonction avec la E 411. À ce moment, prendre en direction de Bruxelles et sortir à Neufchâteau (sortie n°27). À Neufchâteau, prendre la direction de Florenville.
Par le train :
Depuis Bruxelles, ligne 162vers Arlon et Luxembourg. Descendre à Libramont et prendre le train en correspondance vers Bertrix et Virton. Descendre à Florenville. Continuer avec le bus, TEC ligne 24, descendre à Orval carrefour. INFOTEC : 081 / 25 35 55
Depuis Luxembourg, ligne 162 vers Bruxelles. Descendre à Libramont et cf ci-dessus
Depuis Paris (Gare de l'Est),TGV Est par Charleville-Mézières jusqu’à Sedan ou TGV jusqu’à Charleville puis correspondance jusqu’à Sedan puis jusque Carignan (à 20 km de l'Abbaye).
Des co-voiturages seront organisés. Une fois votre inscription validée, adressez à philippe.limbourg@wanadoo.fr votre besoin ou votre offre de transport, pour l’aller et le retour (nombre de places – lieu de départ – lieu de retour) ; des précisions et consignes spécifiques seront données à chacun par la suite.
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ORVAL ... Une longue histoire...
Le monastère est le fruit d'une longue histoire. Il y a 165 millions d'années, lorsque la mer recouvrait encore ces régions, au fond des eaux se formait déjà la pierre de teinte ocre jaune, dite pierre de France, qui servirait pour la construction du monastère. Il y a quinze mille ans, sous l'effet de la dernière glaciation, se creusait le vallon destiné à accueillir l'abbaye en son sein.
Trois mille ans plus tard, les premiers arbres y apparaissaient, pins sylvestres, bouleaux, puis hêtres: toute une forêt que l'homme commença à défricher entre 1800 et 1200 avant l'ère chrétienne. Y a-t-il eu sur ce site quelque habitat humain, un village, avant l'établissement des moines ? Rien ne le prouve dans l'état actuel de nos connaissances. On n'a retrouvé que des tombes mérovingiennes, aux abords de la source.Les premiers moines à s'installer à Orval arrivèrent du sud de l'ltalie en 1070. Le seigneur de l'endroit, le comte Arnould de Chiny, les accueillit et leur donna des terres prélevées sur son domaine. L'église et les bâtiments conventuels furent aussitôt mis en chantier. Pour des motifs que nous ignorons, ces pionniers se retirèrent après une quarantaine d'années. Othon, fils d'Arnould, les remplaça alors par une petite communauté de chanoines qui put mener à bonne fin les constructions entreprises par leurs prédécesseurs; en 1124, I'église achevée était consacrée par Henri de Winton, évêque de Verdun. Mais les chanoines connurent bientôt des difficultés d'ordre économique. Ce qui les poussa à solliciter leur rattachement à l'Ordre de Cîteaux, alors en pleine expansion. Leur demande fut transmise à saint Bernard, qui accepta, et confia la reprise d'Orval à l'aînée de ses maisons-filles, l'abbaye de Trois-Fontaines en Champagne.
Le 9 mars 1132, sept moines cisterciens arrivèrent à Orval, avec à leur tête Constantin. Moines et chanoines s'unirent en une seule communauté, et s'employèrent aussitôt à adapter les bâtiments aux usages cisterciens. La nouvelle église fut achevée avant 1200.
Les cisterciens veillèrent aussi à créer un domaine agricole et forestier, dont l'exploitation leur permettrait de vivre selon leurs observances. Les terres qui entourent immédiatement le monastère sont pauvres et ne conviennent pas à la culture. Dès 1132, les religieux reçurent un petit domaine à une vingtaine de kilomètres de chez eux, à proximité de Carignan ; ce devait être le noyau de leur plus belle "grange", celle de Blanchampagne. Au cours des années qui suivirent, ils reçurent d'autres terres en donation. Parmi elles, il convient de mentionner le groupe de Buré-Villancy, en Meurthe-et-Moselle, qui sera le centre de l'industrie du fer des moines d'Orval.
Durant cinq siècles, Orval ne connut qu'une existence effacée, semblable à celle de beaucoup de monastères de l'Ordre. Pendant le 12e siècle, I'abbaye paraît avoir été prospère ; dès le milieu du siècle suivant, les calamités seront souvent son lot pour de longues périodes. Elle fut ravagée vers 1252 par un incendie dont les conséquences pesèrent sur la communauté pendant près d'un siècle. Certains bâtiments durent être entièrement reconstruits. La misère fut même un moment si grave que les autorités de l'Ordre de Cîteaux allèrent jusqu'à envisager la suppression du monastère.
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Le cout est de 235 euros pour les 4 jours, cela comprend les 3repas quotidiens et l'hébergement. Places limitées à 25 participants maximum (la participation financière ne doit pas être un obstacle à la pratique de la méditation, si vous rencontrez des difficultés vous pouvez nous écrire il vous sera alors proposé un tarif réduit).
Apportez sac de couchage/draps, serviettes de toilette, vêtements amples, sombres, sobres et confortables et un plaid ainsi qu’une paire de chaussure pour marcher en forêt.
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Asseyons nous dans la bienveillance sereine et silencieuse au coeur du monde.
Il n'est pas de plus belle rencontre au monde que la rencontre avec soi-même, c'est dans cette rencontre que s'ouvre l'espace pour y accuillir infiniment tous les êtres.
(Federico Dainin Jôkô Sensei)