Jouer et chanter Brassens se révèle toujours extrêmement difficile, et extrêmement émouvant. Dans leur hommage, Martin et Rémy préfèrent l’adaptation à l’imitation, mêlent librement les couleurs blues aux textes crus, swinguent ou asseyent les chansons dans de lentes rythmiques médiévales. Il ne s’agit pas de s’éloigner pour se démarquer, mais de jouer avec la même honnêteté que celle qui fait bouillir les textes de Brassens.