Musiques de Robert et Clara Schumann, et J. S. Bach.
Il s’agit, ici, de la vie de Robert Schumann ou plutôt des méandres de la vie de Robert représentative de l’époque romantique. Une vie partagée entre littérature et musique. Finalement, Robert Schumann composera une « musique littéraire ».
L’histoire raconte les grands moments de la vie de Schumann : son enfance, ses choix difficiles, ses amours, ses renoncements, ses convictions, son amour pour Clara et l’importance de cet amour jusqu’à la mort.
Les Dichterliebe, en français : « les amours du poète » est un cycle de 16 mélodies chantées écrites par Schumann sur des poèmes de Heinrich Heine. Ces mélodies sont liées les unes aux autres et expriment la naissance de l’amour, l’émerveillement, la fragilité face à l’amour, les émotions et nuances, les blessures, la peine, la nostalgie, le rêve, les larmes, la trahison, la douleur, la consolation, la mort... La musique exprime tous ces malheurs que le poète a dû affronter, comme s’il y avait un phénomène de miroir entre le poète et Schumann. Ce dernier a tout compris et dans la brièveté absolue, règle d’or du poète. Jamais un mot répété, la musique renouvelée sans le moindre strophisme. Une pareille rencontre dans la densité monte jusqu’à l’incandescence. C’est pourquoi Dichterliebe est ce qui reste de plus pur et de plus haut dans l’univers du lied.
Ce recueil est dédié à Clara Schumann, sa femme, sa muse, son amour inconditionnel. Clara a été son soutien dans chaque épreuve de sa vie, ses chagrins, ses désillusions, sa maladie et même quand il s’agira de porter plainte contre Friedrich Wieck, le père de Clara.
Ainsi, dans ce programme, sont entremêlés le chant, la lecture à voix haute et la musique de Robert et Clara Schumann ainsi que celle de Jean Sébastien Bach, véritable inspirateur et maître des deux époux. Cela pour nous permettre de découvrir la vie de Schumann en musique et à l’aide des poèmes qui l’ont inspiré.
Avec
Davy Cornillot, ténor
Cyrielle Eberhardt et Clémence Schaming, violons
Gabriel Grosbard, alto
Anna Luis, violoncelle
Catherine Petit, textes