Suor Angelica -cette œuvre tragique révèle la discipline implacable d’un couvent du XVIIᵉ siècle et l’hypocrisie moralisatrice de la société qui a scellé le destin d’Angelica. Jeune princesse, elle a mis au monde un enfant qu’elle n’a jamais pu voir, avant d’être envoyée au couvent pour « se repentir ». Après sept années de soumission silencieuse, elle reçoit la visite de sa tante — dont la révélation glaciale porte le coup final.
Pourtant, la musique de Puccini laisse filtrer la lumière à travers l’obscurité. La douleur de l’histoire est illuminée par la personnalité rayonnante d’Angelica, dont la chaleur rend le drame encore plus poignant.
Gianni Schicchi – une famille cupide se rassemble au chevet de son patriarche mourant — pour découvrir qu’il a légué toute sa fortune au monastère local. Furieux et désespérés, les parents se résignent à faire appel au rusé paysan Gianni Schicchi, le seul capable de les tirer d’affaire. Schicchi accepte… mais il a son propre plan.
La comédie la plus mordante de Puccini déploie un tourbillon d’intrigues, de parents intraitables et de musique irrésistible, prouvant qu’à Florence, la ruse peut triompher de l’avidité.