« J’ai la nostalgie du pain de ma mère, du café de ma mère, des caresses de ma mère, et l’enfance grandit en moi, jour après jour, et je chéris ma vie, car si je mourais, j’aurais honte des larmes de ma mère. »
À ma mère, extrait de La terre nous est étroite et autres poèmes, Mahmoud Darwich traduit de l’arabe – Palestine – par Elias Sanbar)
« Un chat dans la cafetière » a pour point de départ ce poème de Mahmoud Darwich. Au cours d’une lecture musicale bilingue, la poète et conteuse Raphaële Frier réveille des sensations et dévoile des anecdotes croustillantes en listant ses propres souvenirs d’enfant.
Le café de l’enfance, c’est quoi ? un breuvage interdit, la tasse aux canards, un lieu fascinant où l’on est toléré sur le zinc, un jeu de dînette, un geste d’adulte, le moment du réveil où l’odeur emplit la maison…
Posez-vous la question, souvenez-vous… Le café, pour vous, quand vous étiez petit ?