musée du Luxembourg
Jacopo Tintoret, autoportrait, © Philadelphia Museum of Art, Gift of Marion R. Ascoli and the Marion R. and Max Ascoli Fund in honor of Lessing Rosenwald, 1983, Philadelphie
Rdv dans la cour du musée, 19 rue Vaugirard, 75006
RER B Luxembourg / métro 4 Saint-Sulpice ; 10 Mabillon / bus 58, 84, 89 Luxembourg 63, 70, 87, 86 Saint-Sulpice
jeudi 10 mai 14:45 nouvelle date
lundi 14 mai 10:45
attention : N’ACHETEZ AUCUN BILLET D’ENTRÉE
Le tarif 12€ :
- comprend la conférence,
- ne comprend pas le billet d'entrée coupe-file + écouteurs, à régler en ESPÈCES au conférencier qui vous remettra votre billet :
RdV À L'EXTÉRIEUR dans la cour du musée
Michel Lhéritier, guide-conférencier 06 78 31 56 53
À l’occasion du 500ème anniversaire de la naissance du Tintoret, le musée du Luxembourg célèbre l’un des plus fascinants peintres de la Renaissance. L’exposition se concentre sur les quinze premières années de sa carrière, période décisive et déterminante pour comprendre comment il se construit. Elle propose ainsi de suivre les débuts d’un jeune homme ambitieux, pétri de tradition vénitienne mais ouvert aux multiples nouveautés venues du reste de l’Italie, et décidé à renouveler la peinture dans une Venise cosmopolite. Peinture religieuse ou profane, décor de plafond ou petit tableau rapidement brossé, portrait de personnalité en vue ou d’ami proche, dessin ou esquisse… les œuvres rassemblées rendent compte de la diversité du travail de Tintoret et de sa volonté de frapper l’œil et l’esprit par son audace. L’exposition retrace en définitive l’ascension sociale d’un homme d’extraction modeste qui, grâce à son talent, parvient à s’élever dans la société, à s’imposer et à se faire un nom sans rien oublier de ses propres origines. Le Tintoret, de son vrai nom Jacopo Comin naît à Venise et doit son surnom Tintoretto (« le petit teinturier ») à son père, Battista Robusti, qui travaille dans une teinturerie. Élève de Titien, il est réputé avoir dépassé son mentor dans la maîtrise des couleurs et des ombres, du rendu de la matière, s’inscrivant ainsi parmi les grands du style vénitien. Avant d’être admis à participer à une œuvre nouvelle, tout élève apprend le métier en copiant les travaux du maître. Le garçon est-il trop impatient d’affirmer sa personnalité ? Toujours est-il que Jacopo ne reste que quelques mois chez Titien. Il s’intéresse aux courants maniéristes toscan, romain ou émilien, diffusés à Venise par des artistes comme Sansovino, Salviati ou Schiavone. Admirateur de Michel-Ange qui l’influence dans sa technique du dessin, Tintoret a une passion pour les effets de lumière : il réalise des statues de cire de ses modèles et expérimente l’orientation des sources de lumière avant de les peindre. Certains visages réapparaissent dans différents travaux, sous différents angles et différents éclairages. Une grande exposition célébrant les débuts d’un génie italien de la Renaissance.