C'est à Paris que le jeune peintre américain trouve des soutiens auprès d’autres expatriés mais s’intègre aussi avec brio à la société française. Les nombreuses effigies que Sargent nous a laissé de ces personnalités brossent le portrait captivant d’une société en pleine mutation, très cosmopolite, où l’ancienne aristocratie européennes côtoie les jeunes fortunes du nouveau monde. Car c’est dans le domaine du portrait que Sargent s’impose comme l’artiste le plus talentueux de son temps, séduisant les critiques qui voient en lui le digne héritier de Velázquez.