En 1951, Aragon offre à Elsa, la russe, la déracinée, ce « petit coin de France ». Le moulin de Villeneuve devient à la fois résidence secondaire et lieu de ressource, d’inspiration, de création.

« Il y a des maisons que l’on manie avec précaution, tant on a le sentiment quand on pousse la porte de forcer l’intimité de ceux qui continuent d’y vivre à travers l’empreinte qu’ils y ont laissée. C’est le cas pour le Moulin de Villeneuve, qui fait partie de ces endroits un peu magiques où l’on s’attend à voir les maîtres des lieux vous guider eux-mêmes dans les méandres d’un parcours initiatique qui s’est élaboré au rythme d’une aventure hors du commun. »

François VICAIRE, journaliste et critique