Chaque billet doit être nominatif.
Seules les personnes dont le nom est indiqué sur un billet pourront accéder à l'événement.
Un groupe se réunit à l'aube de journées que le soleil n'éclaire jamais, sur une terrasse (6eme étage) où il organise dans un noir crépusculaire permanent, un simulacre de plage, avec parasols, crème solaire, chansons niaises, etc..
Autour de cet édifice, l'obscurité vaste et percée des lueurs incertaines d'autres lieux identiques. Entre eux, un cloaque humide, insondable effrayant, où les échanges se font difficilement.
Dans l'attente mythique d'un hypothétique soleil, on papote, on joue.
Des bonbons-jeux sont à cet effet mis quotidiennement (par qui ? Dans le spectacle ce sera le public) à la disposition des plagistes.
Le procédé est simple, (mode carambar), l'un des plagistes déplie l'emballage et il improvise à partir du mot écrit, avec quelques compères des vies imaginaires durant quelques minutes, puis chacun retourne sur son tapis de bain et ainsi de suite.
Les "journées" sont rythmées par un violoniste qui chaque "soir" ramène son troupeau à la bergerie des étages habités.
Chaque soir, peut-être plus pour longtemps ?
Crédit phottographique : Les Improvisades