Si Clarisse Nicoïdski (1938-1996) fut l’autrice d’une œuvre en prose conséquente et reconnue, les poèmes réunis dans La couleur du temps sont les seuls qu’elle ait jamais écrits. Leur caractère exceptionnel vient du fait qu’ils ont été écrits en judéo-espagnol, la langue de ses parents issus de l’immigration juive d’Europe centrale, une langue perdue, riche d’une histoire multiséculaire. La séance sera animée par Alice Nez.

En présence de René de Ceccatty, écrivain, traducteur et éditeur.

 

Organisé par la revue Place de la Sorbonne et la Direction des affaires culturelles de la Faculté des Lettres de Sorbonne Université, en partenariat avec Poésie/Gallimard.