Quétier
Avec son album "Hard To Follow", Sandrine devient QUÉTIER. Lors de l'enregistrement des voix au Studio Paraphernalia, l'oreille à portée des encouragements de son producteur James Eleganz, Sandrine savait exactement ce qu'elle voulait. De la co-composition de plusieurs morceaux aux arbitrages sur les arrangements, elle a en effet tenu les manettes de son disque, avec en tête quelques grands noms du rock au féminin : Blondie, The Kills, The Pretenders, Gossip ... Pas son style de se laisser imposer un album de reprises convenues, comme on l'avait déjà proposé à "la fille de la télé". Entre chansons intimistes, morceaux rock et escapades presque disco portées par la basse placée très en avant, c’est un album très éclectique que nous offre Sandrine Quétier. Le magazine Rolling Stone a salué ce disque par une accroche enthousiaste « Un son indie-rock épatant ». Une bonne synthèse de ce que Quétier a voulu proposer à son public.
James Eleganz
Jusqu'ici, on ne voyait dans le pseudonyme de Yann Chehu rien que de l'ironie. Avec son groupe Success, James Eleganz ne donnait pas exactement dans l'élégance musicale : un électro-rock tapageur qui d'ailleurs ne rencontrait de succès que bien au-delà de nos frontières (engouement surprise en Asie).
Mais voilà que le chanteur outrancier – du genre à s'arracher les poils pour les distribuer au public – nous revient totalement métamorphosé en solo. Et c'est encore loin de l'Hexagone que la mayonnaise prend. Suite à une succession d'heureuses rencontres, le Dinardais s'est vu confier la direction artistique de son album à... Toby Dammit, collaborateur des Stooges et de Nick Cave. Le disque est même le premier d'un Français à être enregistré au mythique studio Rancho de la Luna (Queens of the Stone Age, Iggy Pop, Arctic Monkeys…), en plein désert californien. Pour quel résultat ? Une americana ample qui pour le coup ne manque pas d'élégance, entre Nick Cave et Chris Isaak.