Sa voix fait écho à Christophe, Bon Iver ou London Grammar, résonnant dans l’immensité. Elle recouvre des plages de synthés et s’élève parmi les guitares. La beauté puissante d’un chanteur qui incarne la solitude et qui rêve assez haut pour guider ceux qui restent à marée basse.
Quiconque écoute la musique de Francoeur sera tenté de s’interroger : est-elle amazone ? Est-elle conteuse ? C’est que l’artiste et son personnage ont de quoi surprendre.
Son deuxième EP, « D’où vient le Nord ? », réalisé par Philippe Paradis est une invitation au pays de la mélancolie lumineuse. Un oxymore qui résume parfaitement sa musique et ses textes.
Francoeur fait voler les clichés en éclat. Avec elle, les étiquettes n’existent plus.
Elle aime la chanson française, elle fait de la pop – ce genre pourtant si vaste auquel elle apporte
sa singularité. Son instrument de prédilection attire notre attention : elle s’accompagne à la harpe. Dépouillée, mise à nue, enveloppée de subtiles nappes sonores, Francoeur assume ce parti-pris.